Nouvelle règle du jeu
Bon, feindre un kidnapping pour récupérer le coeur d’Hayate n’était pas l’idée du siècle, surtout que le robot géant devant faire semblant de la tenir prisonnière a queqlues problèmes de programmation. Et notre jeune majordome fauché va devoir utiliser toute son énergie et sa fougue pour sauver sa princesse. Au moins cela aura le bénéfice de l’avertir du changement de règle que le grand-père de Nagi a fixé pour qu’un prétendant à la fortune des Sanzenin puisse mettre la main dessus : il faut vaincre le majordome !
L’heure de la rentrée
Mais tout cela n’est rien face à l’épreuve qui attend Nagi : la rentrée des classes ! Et dans un des plus prestigieux lycées, et accesoirement des plus chers : l’institut Hakuo. Mais devoir s’éloigner de son hayate chéri est inimaginable pour la jeune fille. La solution est donc toute trouvée : Hayate doit entrer à Hakuo. Toutefois, n’importe qui ne peut être admis dans une telle école et bien des épreuves vont attendre notre majordome endetté pour pouvoir côtoyer sa maîtresse... Mais était-ce une si bonne idée de devenir son camarade de classe...
De mal en pis
Pauvre Hayate ! Vraiment, Kenjiro Hata n’est pas tendre avec son personnage. Surtout dans le tome 3 où il va encore devoir mettre sa vie en jeu pour rester auprès de la jeune Nagi. C’est aussi le moment où le mangaka va utiliser à outrance l’astuce scénaristique classique en manga d’humour, consistant à rendre les personnages conscients qu’ils vivent dans un manga. Il va multiplier les allusions sur la cohérence entre le côté dramatique de certaines scènes et le fait d’être dans un shonen d’humour. Nous retrouvons aussi le personnage récurrent de ce robot voulant à tout pris se venger d’Hayate.
Mais ce sera surtout sur les quiproquos amoureux que jouera Hata, tout en rappelant que ses personnages sont encore adolescents et que leur amour est donc bien innocent ! C’est d’ailleurs un des outils humoristiques qu’utilise Hata, l’ambiguïté des situations et des comportements des personnages avec ce sentiment amoureux, et cela marche plutôt bien pour le moment.
Le tome 4 introduit un nouveau cadre pour la série et évidemment de nouveaux protagonistes : le lycée. Oui, Nagi est en seconde à 13 ans, tout le monde n’est pas une surdouée. Bon, on ne peut pas dire que le manga ronronnait ou était déjà au bout de sa démonstration, mais Kenjiro Hata garde ici une cohérence temporelle, ce qui est logique. Et que cela joue en faveur de l’histoire pour la nourrir de personnages atypiques et qui seront sources d’ennuis pour notre pauvre Hayate, n’est pas un mal.
« Hayate, the Combat Butler » demeure un sympathique manga humoristique, assez diversifié dans les gags et les personnages, ce qui lui permet de tenir le long terme sans trop de difficulté.
Hayate, the Combat Butler (T3 et 4)
Auteur : Kenjiro Hata
Traducteur : Guillaume Abadie
Éditeur français : Kana
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 5 novembre 2010 et 7 janvier 2011
Prix : 6,25 €
Numéro ISBN : 2-5050-0991-7 ; 2-5050-1031-9
A lire sur la Yozone :
Hayate, the Combat Butler (T1 et 2)
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