Trahis !
Le plan de Nagi semblait pourtant infaillible. Lui et Rokuro allaient en salle de contrôle leur donner accès aux élévateurs pendant que le groupe de Karako apportait les preuves à leur contact parmi les inspecteurs. Mais vite, les troupes armées de la prison vont leur faire barrage, obligeant Karako à s’isoler du groupe pour les protéger grâce à son pouvoir, lui créant une carapace de sang. Mais Nagi aura aussi forte affaire avec la jeune psychopathe surnommée la punisseuse, la meurtrière des maternelles. Et surtout, les Scar Chain ont été trahis de l’intérieur par Rokuro
Les Croque-Morts
Les Croque-Morts sont une force d’intervention spécialement créée pour empêcher les évasions de deadman. Leur tenue leur permet d’être immunisés contre les pouvoirs de ces sur-hommes. Et à leur tête, un prêtre rocker totalement fou, Genkaku. Il va torturer Nagi pour en faire l’un des leurs tandis que Rokuko partait en finir avec les derniers survivants du Scar Chain. Mais ce que ce dernier n’avait pas prévu était le soudain intérêt de Crow pour les Croque-Morts, un défi de taille pour ce combattant né. Et contre toute attente, il va découvrir le point faible de ceux sensés être invincibles. Le vent tourne et la girouette pourrait bien cette fois se bloquer du côté des prisonniers.
Gore ! Gore ! Gore !
Un conseil, évitez de lire « Deadman Wonderland » après manger car il va vous falloir avoir l’estomac bien accroché pour dévorer ces deux tomes. Les deux mangakas vont mettre les turbos dans leur histoire car cette fois, l’enjeu est de taille : déstabiliser une bonne fois l’établissement carcéral. Ce sera aussi l’occasion de découvrir le côté très obscur de ces deadmen à travers les Croques-Morts, ces soldats commandés par des psychopathes. Une brochette de fous qui vont faire passer Freddy et Jason pour des enfants de coeur. Entre la gamine tueuse d’enfants à la hache extensible, et le prêtre rockeur atomisant ses adversaires avec sa guitare, nous avons droit à une sacrée bande de malades.
Et attention, les scènes de tortures qui vont ponctuer ces deux tomes seront très réalistes, malgré le graphisme semi réaliste des personnages. Mais dans ces planches, le dessinateur va aller très loin dans l’anatomique et le charcutage en règle. Je regrette encore une fois que l’avertissement ne soit pas mis en couverture mais seulement en quatrième. Oui, « Deadman Wonderland » est une série absolument géniale mais véritablement pas à mettre entre toutes les mains. Sortie de cette remarque, ce manga a toute les chances de faire partie des séries de référence dans le seinen ultra gore, mais solidement charpenté par un scénario qui demeure passionnant, préservant à chaque tome un bon suspense et nous laissant sur un cliffhanger toujours plus effrayant.
Le jeune Ganta est loin d’être sorti de cet enfer dont la véritable issue semble être ou la folie ou la mort. Sans compter que l’homme en rouge s’est fait bien discret depuis quelque temps, mais cela ne devrait pas durer.
Pour public averti !
Deadman Wonderland (T4 et 5)
Auteur : Jinsei Kataoka et Kazuma Kondou
Traducteur : Guillaume Abadie
Éditeur français : Kana
Collection : Dark
Format : 127 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 196(T4) et 212(T5) pages
Date de parution : 4 février et 1er avril 2011
Prix : 6,75 €
Numéro ISBN : 9782505010586 ; 9782505010876
A lire sur la Yozone :
Deadman Wonderland (T1 et 2)
Deadman Wonderland (T3)
© Edition Kana - Tous droits réservés
