Noyades
Ah, les plaisirs du ski, mais avec Zorro, ce n’est jamais de tout repos. Et bien sûr, le cavalier masqué ne va pas pouvoir s’empêcher de partir au secours d’un couple d’aventuriers. La jeune femme fuit en fait son petit ami, un homme qui s’est révélé très violent, au point de la blesser à l’oreille. Et son amant n’est pas vraiment un dur, mais plutôt un artiste. Alors l’aide d’un vrai justicier leur sera bien utile.
Vautours
Les vautours sont des oiseaux de mauvaises augures. Mais pour Dick Gould, ils vont finalement lui sauver la vie car il vont attirer la curiosité de Zorro. L’homme devait mourrir de soif et dévoré par les charognards, en tout cas, cétait le plan de Lockspur et de son sbire, le Bagnard. Si ce dernier n’a pas toute sa tête, c’est surtout une brute épaisse qui n’a pas peur de tuer. Gould demande à Zorro de partir à l’aide de Normandie Caniff, que Lockspur compte bien éliminer pour prendre possession des oeuvres d’arts de son défunt mari.

Le justicier qui signe son nom à la pointe de l’épée
C’est en 1919 que Johnston McCulley crée le personnage de « Zorro », le renard en espagnol. Sorte de Robin des Bois, sa véritable identité est Don Diego de la Vega, un noble qui ne peut admettre les méthodes de l’armée espagnol pour gouverner la Californie, et surtout la ville de Los Angeles sous la tyrannie du capitaine Monasterio.
Le personnage de « Zorro » sera incarné par Alain Delon en 1975, mais restera pour beaucoup immortalisé par Guy Williams dans la série produite par Walt Disney. Et on sent bien que Sydney Lima s’est beaucoup inspiré de Williams pour dessiner son Zorro.
Glénat édite donc 3 albums sous un format de poche et à un prix défiant toute concurrence. Les trois histoires de Don McGregor commencent alors que Zorro et Eulalia fuient Los Angeles. Cela implique que le lecteur ait une connaissance de base des aventures télévisées du justicier masqué pour comprendre le contexte de départ. Mais ensuite, les histoires sont totalement indépendantes du passé de nos deux héros puisque nous nous retrouvons loin de Los Angeles, laissant toute liberté au scénariste.
Chaque récit est conçu comme un épisode de la série télé, avec un découpage fait pour la télévision plus que le cinéma. Sans être exceptionnelles, les trois histoires sont bien dans l’esprit de ce que peut attendre un vieux fan du renard et sont assez simples et rondement menées pour attirer un nouveau lecteur.
Le graphisme de Sydney Lima est clairement orienté pour un jeune lectorat. Entre le comics et le manga, les crayonnés sont très légers et les visages des personnages trop simplistes pour un lecteur un peu exigeant. La colorisation rajoute un lissage supplémentaire. Sans être laids, les dessins sont vraiment trop peu détaillés pour intéresser ados et adultes. Et cela devient un peu embêtant quand on remarque que les scénarios sont tout de meme assez violents pour un jeune lectorat.
Cette série de « Zorro » ne restera pas dans les mémoires comme l’adaptation attendue en BD mais comme le comics de Zorro, que l’on lit et que l’on oublie aussitot.
(T1) Cicatrices
(T2) Noyades
(T3) Vutours
Série : Zorro
Scénario : Don McGregor
D’après le personnage créé par : Johnston McCulley
Dessin : Sydney Lima
Couleurs : Marcos de Miranda
Editeur : Glénat
Dépôt légal : 1er décembre 2010
Pagination : 96 pages couleurs
Format : 130 x 198 cm
Numéro ISBN : 9782723479974 ; 9782723479981 ; 9782723479998
Prix public : 5 €
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