Petit coup de blues pour Shinkuro qui se remémore son passé, cet événement qui allait tant impacter sa vie. C’était seulement six mois plus tôt. Benika lui proposait une mission apparemment dans ses cordes : être le garde du corps de la jeune Murasaki Kuhoin. Sous ses apparences de gentille petite fille, Shinkuro découvre une véritable petite peste, imbue de son rang et méprisant tout le monde et en particulier le jeune homme. Qui peut-il s’il vit dans un petit studio, qu’il doit assurer son travail de garde du corps tout en continuant ses études ? Mais si le jeune garçon accepte toutes les réprimandes sans rien dire, il ne tolère pas que la petite fille manque de respect envers les gens du quartier et simplement par une réprimande bien administrée, leur relation va changer du tout au tout.
La première histoire de ce deuxième tome permet principalement de nous rappeler qui est vraiment Tamaki et quelles sont ses capacités. Loin d’être simplement une belle plante, c’est aussi une femme fatale, capable de rétamer n’importe qui. Pas vraiment d’intérêt, à part égayer l’ambiance générale avant de passer au coeur du manga : la rencontre entre Shinkuro et Murasaki.
Cet épisode a servi de base à l’animé, sorti en juillet 2010 chez Kaze. On remarque tout de suite des petites variantes, dues au format du manga, devant aller à l’essentiel là où une adaptation en série permet de plus développer certains aspects de la relation entre les deux héros. Si Murasaki apparait toujours aussi impertinente, elle semble aussi surtout jouer avec son protecteur qu’elle surnomme « le gueux », car elle va changer d’attitude envers Shinkuro comme sur un coup de tête. Dans l’anime, cette évolution est plus lente et la jeune fille parait totalement perdue, loin de la peste sûre d’elle du manga. De même, l’épisode chez les yakusas n’est que l’occasion pour Murasaki de révéler ses sentiments pour Shinkuro, alors que l’animé va plus loin, révélant le secret du bras droit de notre héros.
Le manga est bien avare d’informations comparé à l’animé, mais d’un autre côté, il évite certaines longueurs reprochées au dessin animé. Le tome se lit d’une traite sans perdre de son intérêt, même si on aurait aimé que Kentaro Katayama en dise plus sur les fameux clans de l’endroit et de l’envers.
Ce deuxième tome de « Kure-nai » continue sur la bonne lancée du premier tome, même si on reste un peu sur sa fin, surtout si le lecteur a vu la version animé.
Kure-nai (T2)
d’après l’oeuvre de : Kentaro Katayama
Dessin : Yamato Yamamoto
Scénario : Hideaki Koyasu
Storyboard : Daisuke Furuya
Traducteur : Sylvain Chollet
Éditeur français : Kaze Manga
Collection : Shonen up !
Format : 112 x 176, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de parution : 21 octobre 2010
Numéro ISBN : 978-2-84965-969-4
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Kure-nai (T1)
Kurenai, l’intégrale
KURE-NAI © 2007 by Kentaro Katayama, Yamato Yamamoto, Hideaki Koyasu, Daisuke Furuya / SHUEISHA Inc.
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