Zara vient de perdre son beau-père et s’enfonce dans une dépression lorsque sa mère décide de l’envoyer vivre chez sa belle grand-mère, Betty, dans le Maine à Bedford.
Alors qu’elle commence à profiter de sa nouvelle vie entourée de nouveaux amis dont Nick, Davyn et Issie, des événements étranges se produisent en ville.
De jeunes garçons disparaissent et Zara entend son prénom susurré depuis la forêt. Au fur et à mesure, elle découvre ce qui se trame derrière ces disparitions. Le prince des Lutins a besoin de pouvoir et pour ça, il doit boire le sang de jeunes hommes ou trouver une reine.
Zara se retrouve mêlée à cette histoire de lutins ainsi que ses amis. Arrivera-t-elle à sauver ces jeunes garçons ? Pourquoi est-elle impliquée dans cette histoire ? De quoi sont capables les lutins ?

J’ai longtemps regardé ce livre avant de finalement décider de my lancer. N’ayant pas lu la quatrième de couverture, je ne me doutais pas un instant que cette histoire allait me plonger dans un monde inconnu : le monde des Lutins. Après les vampires, les loups-garous et les anges, je ne m’attendais pas à une histoire sur les gentils amis du Père Noël aux costumes rouge et vert.
Bien mal me prit de croire à ces a priori concernant ces mignons petits individus qui sont en fait les pires créatures que j’ai eu le plaisir de rencontrer (en lecture bien sûr). Carrie Jones a su créer un univers attractif et innovant.
J’ai trouvé fascinant de me retrouver plongée dans un nouvel univers, une surprise bienvenue dans un monde littéraire où les vampires sont rois.

L’histoire reste basique, une jeune fille innocente se retrouve immergée dans un monde imaginaire qu’elle ne soupçonne pas et qui lui réservera bien des surprises et où elle trouvera l’amour. Mais l’auteure a créé une héroïne principale assez caustique et avec le syndrome du super héros.

Il s’y ajoute une histoire personnelle et familiale qui donne à l’intrigue une trame de fond solide.
Celle-ci est d’ailleurs bien rythmée, l’histoire commence rapidement, juste le temps de connaître tous les personnages et le reste s’enchaîne facilement.
Certains points sont prévisibles mais rien de très grave ou d’essentiel.
Il est aussi indispensable de parler des chapitres : ils portent tous le nom de phobies (grande manie de notre héroïne) en rapport avec le contenu du chapitre.

Une saga qui commence extrêmement bien, il me tarde de lire le tome 2, « Captive », déjà paru.

Titre : Envoûtement (Need, 2009)
Série : Envoûtement, tome 1/4
Auteur : Carrie Jones
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Philippe Vigneron
Couverture : moodboard/corbis
Editeur : City Editions
Pages : 381
Format (en cm) : 23,5 x 15 x 2,5
Dépôt légal : second semestre 2009
ISBN : 978-2352883227
Prix : 17,90 €