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Kurokami, Black God (T14)
Lim Dall Young – Park Sung Woo
Ki-oon

En parvenant à convaincre le clan Shiryu de s’allier à eux, Kuro et Keita pensaient avoir fait le plus difficile. Mais le chef du clan leur a mis dans les pattes la meilleure de ses guerrières, la jeune Mana. La petite fille a des idées bien tranchées sur son statut de mototsumitama. Pour elle, les humains sont une sous-espèce qui ne mérite pas son attention, et surtout elle méprise les siens qui s’abaissent à contracter un pacte avec un humain. L’ambiance chez Keita est donc explosive. Kuro et Mana s’opposent en permanence. Toutefois, le ressentiment de Mana a une cause bien plus profonde que nos héros ne peuvent imaginer. Et ce sera Orie, la métisse mototsumitama et humain qui va l’obliger à tout révéler sur cette haine.



Mana avait une soeur du nom de Yuna. Elle devait être l’héritière de l’ultime technique du clan et comme toutes les élues, elle devait d’abord passer un temps parmi les humains. Mais Yuna ne revint pas. Mandée pour la retrouver, Mana découvre que non seulement sa soeur vit dorénavant comme une humaine mais qu’elle a eu un enfant sans en avertir le clan et pire que tout, il s’agit d’un métisse. Le châtiment ne pouvait être que l’exil et la répudiation... Mais aujourd’hui, Mana veut exorciser son démon en retrouvant sa soeur... Trop tard, où habitait Yuna, elle ne trouve que deux orphelins abandonnés de tous, en voulant à ce clan qui les a maudits. Seulement, ayant du sang de Shiryu en eux, ils intéressent beaucoup les shishigami.

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Une belle fable que cette histoire des deux soeurs Mana et Yuna. Mana est la caricature de cette tendance de certains à se considérer comme le peuple élu sans chercher à comprendre les autres, enfermé dans un sectarisme d’une grande violence. Vous pouvez les appeler comme vous le souhaitez, ici, on se bornera au mototsumitama. A l’opposé de Mana, Yuna, symbole de tolérance, d’ouverture d’esprit, allant jusqu’à défier son clan pour défendre ses conviction. Certes, la suite montrera que Yuna n’a peut-être pas fait le bon choix côté mari, mais elle a osé s’abaisser à aimer un humain, elle la quasi déesse.

Lim Dall Young ne s’arrête pas à une belle leçon d’humanisme et de foi, mais il montre les conséquence du sectarisme : la haine. Bon, je ne vous ferai pas le coup qu’il s’agit du chemin vers le côté obscur. Par contre, Lim Dall Young nous dépeint des enfants élevés dans la haine des Shiryu, qui vont refuser la main tendue de Mana et en payer le prix car il se retrouve sans défense contre les extensions tribales des shishigamis.

Très belle leçon de morale du mangaka dans ce 14e tome, avec toujours l’appui du dessin efficace de Park Sung Woo, qu’on apprécie ou non la trame réduite pour inventer des visages.


Kurokami, Black God (T14)
- Scénario : Lim Dall Young
- Dessin  : Park Sung Woo
- Traducteur  : David Le Quéré
- Éditeur français : Ki-oon
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 210 pages
- Date de parution  : 28 octobre 2010
- Numéro ISBN : 978-2-35592-208-4
- Prix : 7,50 €


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© Lim Dall Young, Park Sung Woo / SQUARE ENIX CO., LTD.
© Edition Ki-oon - Tous droits réservés



Frédéric Leray
25 décembre 2010




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