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Blacksad (T4) L’Enfer et le Silence
Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido
Dargaud

Génialissime pianiste de jazz tombé dans les drogues dures, Sebastian a disparu de la circulation pour le plus grand malheur de Faust, son producteur de toujours.
Une enquête pour Blacksad en pleine fête de Mardi gras où cadavres exquis et fantômes du passé vont venir secouer une ligne de vie brisée par ces derniers.

Diaz Canales et Guarnido nous reviennent pour une nouvelle aventure de Blacksad et imposent une fois de plus un niveau de qualité très élevé dans une des plus belles série du 9e art.



Cinq ans déjà depuis “Âme Rouge” que l’on surveillait le retour du privé Blacksad.

Dire que Juan Diaz Canales (scénario) et Juanjo Guarnido (dessin et couleurs) étaient attendus au tournant de la page est donc de l’ordre du doux euphémisme.
Si la série consacrée à Blacksad est, depuis sa création, une des œuvres les plus excitantes de l’univers BD, c’est tout simplement parce qu’elle allie parfaitement un haut niveau d’inspiration scénaristique et graphique.
Une association de talents qui met lecteurs et critiques KO à chaque round, un exemple parfait de ce qu’une BD peut apporter à l’imaginaire de chacun.

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L’Enfer, le Silence” est donc une fois de plus irréprochable tant au niveau de la narration que grâce à une gestion proprement renversante du graphisme et des couleurs.
Certes, on pourra gentiment remarquer que l’histoire développée ne s’inscrit pas dans l’inédit, mais reprend les grandes figures du genre policier et fantastique. Ainsi, le scénario ne sort pas du cadre imposé par sa situation à La Nouvelle-Orléans, ses thématiques musicales et sociétales s’avérant sans surprise majeure.
Il n’empêche que Diaz Canales crée une multitude de personnages secondaires, tous plus intéressants et étonnants les uns que les autres, et entretient par ce biais une concentration certaine du lecteur pour le récit proposé.
L’atout central de la série est également dans son équilibre. Ni comédie, ni tragédie, ni parodie, un Blacksad est un moment de vie, joies et peines confondues, en un savant dosage d’émotions.

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Cependant, le grand plus de cet album est vraiment situé dans son approche graphique exceptionnelle. On est régulièrement renversés par la beauté de certaines pages ainsi que par le traitement quasi impressionniste des couleurs : du grand art, tout simplement.

C’est donc avec joie que nous saluons la sortie de ce quatrième opus de la série “Blacksad”, le chat le plus impressionnant du monde de la BD.
Un privé au grand cœur dont les aventures ne déçoivent jamais et séduisent toujours !

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PS : à noter la parution quasi conjointe du superbe “L’Histoire des Aquarelles (T2)” le 12 novembre 2010 (13,50€, Dargaud), un hors-série sur le même principe que “Blacksad, L’Histoire des Aquarelles”, paru en 2005, aujourd’hui épuisé et qui ressortira dans le même temps.


(T4) L’Enfer, le Silence
Série : Blacksad
Scénario : Juan Diaz Canales
Dessin et couleurs : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Sites Internet : fiche album, fonds d’écrans (site éditeur)
Pagination : 56 pages
Format (en cm) : (cartonné)
Parution : 17 septembre 2010
ISBN : 978-2-205063134
Prix : 13,50€


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© Scénario et illustrations : Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido. Blacksad, éditions Dargaud, 2010.



Stéphane Pons
2 décembre 2010




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