Genre : comédie spatio-temporelle
Durée : 1h51
Avec Michael J. Fox (Marty McFly /« Pierre Cardin » ou « Calvin Klein » en VO), Christopher Lloyd (Dr. Emmett « Doc » Brown), Lea Thompson (Lorraine Baines), Crispin Glover (George Douglas McFly), Thomas F. Wilson (Biff Tannen), Claudia Wells (Jennifer Jane Parker), Marc McClure (David McFly), Wendie Jo Sperber (Linda McFly), George DiCenzo (Sam Baines), Frances Lee McCain (Stella Baines), James Tolkan (Strickland), J.J. Cohen (« Skinhead »), Casey Siemaszko (« 3-D »), Billy Zane (« Match »), Harry Waters Jr. (Marvin Berry), Donald Fullilove (Goldie Wilson), Lisa Freeman (Babs), Cristen Kauffman (Betty), Elsa Raven (la protectrice de l’horloge de l’Hôtel de Ville), Will Hare (le vieux Peabody), Ivy Bethune (« Ma » Peabody), Jason Marin (Sherman Peabody), Katherine Britton (la fille Peabody), Jason Hervey (Milton Baines), Maia Brewton (Sally Baines), Courtney Gains (Mark Dixon), Richard L. Duran (le terroriste libyen armé), Jeff O’Haco (le terroriste libyen chauffeur du van), Huey Lewis (jury de l’audition pour le bal du lycée)
Le voyage dans le temps... Voilà l’un des plus grands fantasmes des auteurs de SF, et de l’humanité en général. Avec le voyage dans le temps, tous est envisageable : éviter les guerres, découvrir de quoi sera fait l’avenir, offrir l’électricité à nos ancêtres, assister à la naissance de l’humanité, à l’extinction des dinosaures, etc...
Mais quand Robert Zemeckis et Bob Gale se penchent sur le sujet, ce n’est pas pour résoudre les grandes énigmes de la science et de l’histoire, mais pour envoyer un djeun’s des eighties à l’époque de la rencontre de ses parents.
A Hill Valley, en 1985, le jeune lycéen Marty McFly voit son groupe refuser à l’audition du bal de promo. De plus, il se fait mettre en retenue par Strickland, le surveillant revanchard, à cause de ses perpétuels retards, puis il assiste impuissant à la énième humiliation de son père, George McFly, par le collègue de bureau de celui-ci, Biff Tannen, qui a par ailleurs accidenté la voiture familiale que Marty devait emprunter le lendemain pour partir camper avec Jennifer Parker, sa petite amie. Bref, rien ne va dans la vie de Marty, qui ne peut compter que sur lui-même, entre un père mollasson, une mère acariâtre, et un frère et une sœur assez désespérants... Mais son ami le docteur Emmett Brown, dit « Doc », l’appelle et lui demande de venir expressément le soir même au parking de la promenade des 2 Pins avec son caméscope pour assister à la plus grande expérience de tous les temps...
Marty y découvre alors la machine à voyager dans le temps qu’a construite le Doc, à partir d’une vieille De Laurean. Mais après avoir été témoin du premier voyage temporel, celui de Einstein, le chien de Doc, et s’être fait expliquer que la machine fonctionnait au plutonium, Marty assiste impuissant au meurtre de Doc par des terroristes libyens, venus réclamer leur cargaison de plutonium, et doit trouver un moyen de leur échapper...
Il prend alors le volant de la De Laurean, et est accidentellement envoyé en 1955. Il doit alors trouver un moyen de retourner dans le « futur »...
Avec ce premier volet des aventures de Marty et du Doc, Zemeckis nous offre sans doute l’un des meilleurs films sur le thème du voyage temporel ... Produit par la même équipe que « Gremlins », ce long-métrage s’adresse à tous, du fait de ses différents niveaux de lecture : les plus jeunes seront ravis des frasques du Doc et des superbes scènes d’action, comme celle de la poursuite en « skate-board »,et les plus grands s’amuseront des références tout azimut, allant de Buster Keaton à Star Wars (Zemeckis, Spielberg et Lucas sont de grands amis...), en passant par les vieux pulps de SF et les sous-vêtements Calvin Klein (devenus Pierre Cardin en VF...).
Et enfin les amateurs de SF que nous sommes ne sont pas en reste, grâce aux théories toujours cohérentes sur le flux temporel, les paradoxes du temps et les effets spéciaux assez bluffants même si commençant à subir les effets du temps.
On saluera l’interprétation délirante des acteurs, qu’il s’agisse de Thomas F. Wilson en gros méchant décérébré, de Crispin Glover en voyeur complexé et coincé ou de Michael J. Fox en jeune perdu dans une époque qu’il ne connaît pas. Et surtout une mention très bien à Christopher Lloyd qui trouve dans le rôle du Doc toute la démesure de son talent, et qu’il ne retrouvera qu’avec le rôle de l’oncle Fester dans « La Famille Addams » .
On notera également les apparitions de Huey Lewis, le compositeur de la chanson « The Power of Love » utilisée comme BO du film, et de Billy Zane, le méchant du Titanic de James Cameron, alors au début de sa carrière dans le rôle d’un des potes de Biff Tannen.
Novembre 2002
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Back to the Future
Réalisation : Robert Zemeckis
Scénario : Robert Zemeckis et Bob Gale
Producteurs : Bob Gale et Neil Canton
Producteurs exécutifs : Kathleen Kennedy, Frank Marshall et Steven Spielberg
Musique originale : Alan Silvestri
Musiques additionnelles : Johnny Colla, Huey Lewis et Chris Hayes
Photographie : Dean Cundey
Montage : Harry Keramidas et Arthur Schmidt
Distribution des rôles : Jane Feinberg, Mike Fenton et Judy Taylor
Direction artistique : Todd Hallowell
Création des décors : Hal Gausman
Création des costumes : Deborah Lynn Scott
Maquillages : Ken Chase
Effets spéciaux : Kevin Pike
Production : Amblin Entertainment, Universal
Effets spéciaux : ILM
INTERNET
Le site officiel_ http://www.bttf.com/
