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Toy Story 2
Film américain de John Lasseter, Ash Brannon & Lee Unkrich (1999)
Sortie nationale 2 février 2000


Genre : animation
Durée : 1h32

Avec les voix de Tom Hanks (Woody), Tim Allen (Buzz l’éclair), Joan Cusack (Jessie), Kelsey Grammer (Stinky Pete le chercheur d’or), Don Rickles (Monsieur Patate), Jim Varney (le chien Slinky), Wallace Shawn (Rex), John Ratzenberger (Bayonne), Annie Potts (Bo Peep), Wayne Knight (Al McWhiggin, l’homme poulet), John Morris (Andy), Laurie Metcalf (la mère d’Andy), Estelle Harris (Madame Patate), R. Lee Ermey (Sarge)

N’ayant pas vu le 1er volet des aventures de Woody et Buzz l’éclair (c’est-y pas honteux !), j’étais totalement vierge sur le sujet et j’avoue avoir pris un certain plaisir à remédier à cette situation en visionnant ce numéro 2.
Mais, pour ceux qui seraient dans le cas où je me trouvais, avant projection de cette cassette, sachez que les « Toy Story » sont des histoires de jouets (comme le titre le laissait présager). Des histoires qui se déroulent lorsque nous ne somme pas là, ou endormis. Car, dans nos moments d’absences, nos jouets et autres peluches peuvent tout à loisir s’éveiller et prendre enfin leurs vies en main.

Dans ce nouvel épisode, le jeune Andy abandonne ses jouets, dont Woody, son compagnon de jeu préféré, pour partir en camp de vacances. Profitant de son départ, sa mère organise un vide- grenier pour se débarrasser des vieilleries qui encombrent son espace. Se retrouvant malencontreusement sur les lieux de la vente, Woody est dérobé par un collectionneur peu scrupuleux, Al MacWiggin, le propriétaire de la ferme à jouets.

Il faut dire que le cowboy de chiffon était une star du monde du jouet dans les années 50, quand la mythologie du western vivait son âge d’or. Depuis, l’électronique et les sagas spatiales l’ont détrôné, bien qu’il soit devenu un objet de culte pour des collectionneurs du monde entier.
Heureusement pour Woody, le larcin se produit sous les yeux ébahis de ses petits compagnons de bois et de plastique : Buzz l’éclair, Rex, Monsieur Patate, Bayonne et les autres.
Ces derniers ne tardent pas à partir à sa recherche, bien décidés à le ramener avant le retour d’Andy. S’ensuit une véritable course poursuite pour empêcher le vil collectionneur d’envoyer Woody végéter dans un musée au Japon. Bien entendu, rythme, humour et péripéties en tout genre vont meubler cette mission de sauvetage dirigée par Buzz, le rangers de l’espace, « dans l’infini et au-delà ».

Tout le monde devrait trouver son compte, même parmi les plus grands, dans ce périlleux récit, peuplé de références empruntées à la culture populaire et plus spécifiquement au cinéma. Les personnages, de synthèse, sont tous plus attachants les uns que les autres, et leurs motivations pas si éloignées des nôtres.
En prime, le générique final nous donne droit à un bêtisier, mettant en scène les différents protagonistes, qui devrait être capable, à lui seul, de dérider les plus réfractaires d’entre nous.

Un merveilleux moment de détente familiale dont il serait vraiment bête de se priver.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Toy Story 2

Réalisation : John Lasseter, Ash Brannon & Lee Unkrich
Scénario : John Lasseter, Peter Docter, Ash Brannon, Andrew Stanton
Producteurs : Karen Robert Jackson & Helene Plotkin
Producteur exécutif : Sarah McArthur
Musique originale : Randy Newman
Décors : William Cone, Jim Pearson
Photo : Sharon Calahan
Montage : Edie Bleiman, David Ian Salter & Lee Unkrich

Production : Pixar Animation Studios, Walt Disney Productions
Distribution : Gaumont, Buena Vista International(GBVI)

pour Imagivore : Les Imaginautes
(Critique parue dans ASFC 2000)


Bruno Paul
13 avril 2003



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