Death-T 5, l’ultime niveau où Seto Kaiba attend son adversaire : Yugi. Cette fois, ce sera une partie de Magic & Wizards. A la différence du jeu précédent, Yugi va se battre avec les cartes de son grand-père, afin de le venger. Même si le vieil homme est encore à l’hopital, Yugi sent son soutien. Mais en face, Seto semble avoir élaboré un deck imbattable, contenant pas moins de 3 dragons blancs aux yeux bleus. C’est dire si la partie parait totalement déséquilibrée. Pourtant, Yugi va tenir tête à Seto... Jusqu’à l’arrivée sur le terrain du premier dragon blanc. Tout semble perdu ? Non, car la force d’une carte n’est pas dans sa puissance individuel et telle la uissance de l’amitié entre Yugi, Anzu, Jono-Uchi et Honda, ce seront 5 cartes au niveau assez faible qui vont détenir la plus terrible des créatures du jeu : Exodia, le maudit.

Nous continuons donc de découvrir ou redécouvrir cette série dorénavant culte, qu’est “Yu-gi-Oh !”. Dans ce troisième tome de l’intégrale, plusieurs points importants sont à retenir.

Tout d’abord, les créatures virtuelles vont faire leur première véritable apparition. Toutefois, le système qui va faire les beaux jours de la série ne sera pas utilisée dans la partie de Magic & Wizards mais dans celle de Capsule Monster Chess. Les monstres des capsules prennent vie sur un terrain de duel et le public peut suivre la partie grâce à ces créatures. Pour la partie de cartes, les monstres apparaissent derrière les joueurs et ne sont donc pas de tailles suffisantes pour le public dans l’arène. Une petite aberration quand on sait que cette partie de cartes est le but ultime de Seto, et pourtant sa mise en scène est bien fade par rapport à celle de son petit frère.

On commence à cerner les règles de ce jeu de cartes, même si encore une fois, les monstres ont une part prédominante sur les sorts et les pièges. Ce sont pourtant ces finesses qui vont rendre les futurs duels de Magic & Wizards réellement intéressants. Par contre, des cartes mythiques vont faire leur première apparition comme le Magicien des Ténèbres, celle qui va devenir la cartes emblématique de Yugi, et évidemment le colossal Exodia, la seule créature invincible du jeu puisque ses caractéristiques sont infinies. Mais il faut pour cela réunir 5 cartes. Si la difficulté du jeu n’est pas encore transcendante, on sent bien venir les possibilités avec principalement la stratégie de Yugi.

La seconde partie de cette intégrale (le tome 6) voit son intérêt fortement tombé. Elle analyse un peu plus les liens d’amité entre les personnages, sans réellement faire exploser un scoop au grand jour. Son seul véritable intérêt est clairement l’apparition de Bakura. Ce garçon possède comme Yugi un objet millénaire, un pendentif, mais l’être qui partage dorénavant son corps est une créature démoniaque, qui va jusqu’à le torturer en incrustant le pendentif dans sa chair, une planche surprenante car très dure visuellement pour un public somme toute peu âgé.

Nous quittons donc nos amis dans une partie de Monster World qu’ils n’ont pas le droit de perdre contre Bakura, sous peine de devenir des personnages de ce jeu de plateau.

Intégrale 3 (T5 et 6)
 Série : Yu-Gi-Oh !
 Auteur : Kazuki Takahashi
 Traduction : Sébastien Gesell
 Éditeur français : Kana
 Format : 115 x 175mm, noir et blanc
 Pagination : 384 pages
 Date de parution : 4 juin 2010
 Numéro ISBN : 2-50500887-3
 Prix : 9,40€

A lire sur la Yozone : Yu-Gi-Oh ! intégrale 1 (T1 et 2) et 2 (T3 et 4)

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