Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Spy Kids 2 - Espions en herbe
Film américain de Robert Rodriguez (2002)
Ssortie nationale 1er janvier 2003


Genre : comédie fantastique
Durée : 1h40

Avec Antonio Banderas (Gregorio Cortez), Carla Gugino (Ingrid Cortez), Alexa Vega (Carmen Cortez), Daryl Sabara (Juni Cortez), Steve Buscemi (Dr. Romero), Mike Judge (Donnagon Giggles), Danny Trejo (Oncle Izzy Cortez), Cheech Marin (Felix Gumm), Matthew O’Leary (Gary Giggles), Emily Osment (Gerti Giggles), Ricardo Montalban (Grand-père), Holland Taylor (Grand-mère), Alan Cumming (Fegan Floop), Taylor Momsen (Alexandra, la fille du Président), Christopher McDonald (le Président des Etats-Unis)

Eux-mêmes fils et fille d’espions, Carmen Cortez la délurée et son jeune frère Juni intègrent la section des “ spy kids ”, une unité de James Bond en culottes courtes, mais avec des gadgets et des techniques tout aussi sophistiquées que celles de leurs parents. Alors qu’il sauve la fille du Président, Juni se fait voler la vedette par son collègue Gary Giggles, doté de gadgets plus sophistiqués, d’une sœur espionne, Gertie, et d’un père agent secret.

Au cours d’une cérémonie, un gadget révolutionnaire est dérobé ; la famille Gigles, sans foi ni loi, fait porter le chapeau à Carmen et Juni, qui sont démis de leurs fonctions. La seule manière d’être réhabilité sera de retrouver l’appareil volé sur une île lointaine peuplée de mystérieuses chimères et d’un savant fou.

Ils seront rejoints par leurs parents, leurs grands-parents (d’anciens espions, vous l’aviez deviné), et leurs deux concurrents.

La suite de Spy kids (ASFC 2001) est de nouveau assumée par Robert Rodriguez, qui coiffe - excusez du peu - les casquettes de réalisateur, scénariste, producteur, monteur, compositeur, et concepteur des décors !

Le moins qu’on puisse dire est que Spy kids 2 fait montre d’un imaginaire débridé. Les gadgets hightech des James Bond en herbe sont des plus sympathiques (des mains d’araignée pour escalader les immeubles, des véhicules extravaguants). Et l’île du savant fou est peuplée de chimères géantes dont on peut suivre les mouvements sur une représentation miniature de l’île.

L’autre caractéristique de ce film est la transposition - lorgnant franchement vers la parodie - de l’univers de James Bond. Cette unité d’espions en culottes courtes est des plus improbables (d’autant qu’on y est agent secret de père en fils, de mère en fille, et même de grand-parents en parents) ; pourtant Rodriguez fait bien passer la pillule en reprenant à son côté les icônes et tics du genre, et en les exacerbant parfois de manière outrancière (certains gadgets sont hallucinants).

En revanche, le film pêche par un humour tarte à la crème qui amusera sans doute les jeunes spectateurs, mais lassera les autres. Le scénario manque de souffle - on se surprend à s’ennuyer, dans ce film qui tente pourtant de rouler à cent à l’heure.

Daryl Sabara, dans le rôle du jeune Juni Cortez, manque résolument de charisme. Alexa Vega, qui interprète sa grande sœur, fait preuve en revanche d’indéniables qualités. Antonio Banderas, dans ses rares apparitions, s’amuse visiblement à jouer les papas espions.

Un film à voir éventuellement, avec indulgence et ses enfants.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Spy Kids 2 - Islands of lost dreams

Réalisateur : Robert Rodriguez
Scénariste : Robert Rodriguez

Producteurs : Elizabeth Avellan, Robert Rodriguez
Producteurs exécutifs : Bob Weinstein, Harvey Weinstein

Musique originale : John Debney, Robert Rodriguez
Image : Robert Rodriguez
Montage : Robert Rodriguez
Distribution des rôles : Mary Vernieu
Création des décors : Robert Rodriguez
Direction artistique : John Firck, Ed Vega
Décorateur de plateau : Jeannette Scott
Création des costumes : Graciela Mazón
Effets spéciaux : Corey Pritchett

Production : Dimension Films, Troublemarkers Studios
Distribution : Gaumont Buena Vista Internationale (GBVI)
Effets spéciaux : Cinesite (Hollywood), Digiscope, Hybride Technologies, Janimation, K.N.B. EFX Group Inc., Reel FX Creative Studios, The Computer Cafe, Troublemaker Digital Studios


Philippe Heurtel
10 avril 2004



JPEG - 9.4 ko



JPEG - 6.1 ko



JPEG - 4.1 ko



JPEG - 3.9 ko



JPEG - 5.2 ko



Chargement...
WebAnalytics