Qui aurait pu croire que Lygatt allait entrer dans le lard d’ennemis aussi craints que les golems de Bhorcys ? Le Delphing, ce golem d’un autre âge que seul l’impuissant peut piloter, a été entièrement réarmé pour ce combat et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’association des deux, homme et machine, est des plus efficaces. Malgré des tirs fournis, Lygatt terrasse ses assaillants avec uniquement une lance. Il faut dire que l’entrainement avec ce groupe spécial dirigé par Narvi a été des plus efficaces. Et l’arrivée de cette équipe spéciale semble avoir totalement changé la donne. Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond chez Gilg, lui qui paraissait avoir tant envie de casser du golem n’arrive plus à bouger...
Ce tome sera 100% mecha ou presque. Cela fait vraiment du bien de revoir de vrais combats de robots avec des stratégies dignes de ce nom. Le scénario ne va pourtant pas avoir beaucoup d’originalité. Lygatt va appliquer l’entrainement reçu avec Narvi et prouver qu’il est un vrai guerrier et non le lache qu’on voudrait croire. Du grand classique du shonen, avec un arrière gout d’“Agence Tous Risques” avec seulement 4 golems entrant dans la mêlée. Dans les rangs d’Athnès, difficile de se faire une véritable idée de Bhorcys. Certes, il semble prêt à tout pour vaincre son ennemi et pourtant, il préfère une stratégie de fuite devant l’attaque surprise de Lygatt plutôt que de mettre en danger ses propres troupes.
Et si l’on doit s’interroger sur la santé mentale d’un combattant, c’est bien de Gilg qu’il faut s’inquiéter. Yunosuke Yoshinaga n’avait pas trop chargé la barque sur ce personnage, malgré son attaque contre Lygatt. Mais dans ce tome 5, il ne laisse aucune ambiguité sur la folie latente du pilote de golem. Gilg est totalement singlé, un véritable psychopathe.
Pour rendre plus humain ce tome, le scénario possède comme des interludes, avec des petits flashs pour visiter la famille des combattants d’Athnès, rendant plus humain cet agresseur irraisonnée. Des petites pauses dans ces duels de robots très bien rendus par le mangaka, art difficile car dessiner des mécanismes aussi complexes en action n’est pas une mince affaire. Il faut reconnaitre la difficulté là où elle se situe et le manga mecha possède ce défaut de devenir parfois ingrat dans son rendu.
“Broken Blade” se positionne toujours comme un manga démontrant le renouveau de ce style mecha et c’est toujours un plaisir de le lire.
Broken Blade (T5)
Auteur : Yunosuke Yoshinaga
Traducteur : Sébastien Ludmann
Éditeur français :Doki-Doki
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 25 aout 2010
Numéro ISBN : 2-8189-0020-8
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Broken Blade (T1 et 2)
Broken Blade (T3)
Broken Blade (T4)
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