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Blazer Drive (T3)
Seishi Kishimoto
Kurokawa

Afin de les rendre plus forts, la chef envoie Daichi et Misora en mission, afin de subir l’entrainement d’un maître Blazer : Tenjik. Mais, après avoir réussi quelques tests d’évaluation, quelle n’est pas leur surprise en découvrant que ce maître renommé est un ... hérisson ! Il est secondé par une petite peste, Yuyuka. Toutefois, les apparences sont trompeuses et Tenjik va prendre très sérieusement leur entrainement en main. En fait, ils n’ont qu’une épreuve à accomplir, mais qui permettra de déterminer s’ils sont aptes à maîtriser des stickers rares. Ils vont devoir parvenir à shooter dans la canette !!! Euh, oui, ça parait un peu nul dit comme cela, mais attention, il ne faut pas sous-estimer ce malin de hérisson car sous sa forme enfantine, se cache un test bien plus fin que cela.



Pendant ce temps, Kuroki va enfin pouvoir affronter un des membres de cette organisation qui recherche Daichi. Mais il va tomber sur une très mauvaise surprise. En remontant les indices laissés ça et la, il tombe tout simplement sur un des blazers les plus puissants qui puissent exister. C’est un des cinq humains portant un des mystickers ultra rares connus sous le nom de kirin. Et face à Kuroki, se dresse Shuga, le kakutan noir. La rapidité et la force de ce blazer sont sans pareil et il semble pouvoir sortir de n’importe où, même de l’intérieur d’une personne. Il va même jusqu’à avertir Kuroki que le kirinkai, l’organisation de Shuga, a découvert les entrées secrètes des guardians du secteurs 3. L’assaut ne va plus tarder et Kaine, le diabolique joueur de guitare, compte bien en profiter pour en finir avec Daichi.

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Pas de temps morts dans ce troisième tome de “Blazer Drive”. Nous avons droit à un cumul de grands classiques du shonen. Tout d’abord, le rapport maître/disciple, et comme bon élève de l’école Toriyama, ce maître est caricatural mais très puissant. Ne jamais se fier aux apparences, telle est la leçon classique de ce principe. Mais Kishimoto ne va pas faire durer longtemps l’entrainement de Daichi. Déjà, il passe aux choses sérieuses avec l’arrivée des véritables « méchants ».

Et ils seront au nombre de 5, les 5 kirin. Nous avons donc maintenant le nombre de « boss » à vaincre pour Daichi. Car, on sent bien venir le second grand classique du shonen : la série de combat qui permet au héros de révéler sa puissance cachée. Et avec Shuga, Kishimoto nous gâte vraiment. Voila un ennemi bien tordu et digne des meilleures séries de combat. Il parait réellement imbattable et dans ce genre de série, deux possibilités s’offrent à nous : c’est le plus fort de tous et il est mis en valeur tout de suite, ou c’est le plus faible des 5 et cela présage de sacrés duels !

Allez, pour finir, soyons un peu méchant nous aussi. Dites donc, Seishi n’aurait pas piqué le graphisme de l’ultime transformation de Vicious Cat chez son frère ? J’avais prévenu, on allait être un peu méchant mais il y a tout de même du Kyubi derrière, non ? Bon, avouons que c’est très difficile de faire très original surtout quand on ne peut éviter de comparer les frères Kishimoto.

Bon, restons objectifs. “Blazer Drive” est évidement un très bon shonen qui vaut très largement de creuser sa tirelire pour se l’acheter. La suite des péripéties de Daichi en aout.


Blazer Drive (T3)
- Auteur : Seishi Kishimoto
- Traducteur  : Olivier Sart
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 12 mai 2010
- Numéro IBSN : 9782351425329
- Prix : 6,50 €


A lire sur la Yozone : Blazer Drive (T1 et 2)


© Edition Kurokawa - Tous droits réservés



Frédéric Leray
10 août 2010




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