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Frère des ours
Film américain de Bob Walker et Aaron Blaise (2004)
Sortie nationale le 28 janvier 2004


Genre : film d’animation
Durée : 1 h 25

Avec les voix (F/USA) de Bruno Choel/Joaquim Phoenix (Kinaï), Gwénael Sommier/Jeremy Suarez (Koda), Olivier/Rick Moranis (Muche), Kad/Dave Thomas (Truc), Annie Cordy/Joan Copeland (Nanaka), Boris Rhelinger/D.B. Sweeney (Sitka), David Douillet/Michael Clarke Duncan (Goliath)...

Le jeune indien Kinaï est impatient de se voir révéler son totem, événement qui fera de lui un homme. Déception pour celui qui rêve de bravoure et de faits héroïques, son totem s’avère être... l’Ours de l’Amour.
Lorsque son frère Sitka est attaqué et tué par un ours, il décide de se venger et tue son animal totem. Le fantôme de son frère transforme alors Kinaï en ours. Kinaï peut se faire comprendre des animaux, mais pas des humains, sauf la chaman de la tribu : la vieille femme explique à Kinaï que, pour retrouver forme humaine, il doit se rendre sur la “Montagne où les lumières touchent terre”.
La quête sera semée d’embûches, on s’en doute. Pire : Denaki, son autre frère, ne sait rien de la métamorphose de Kinaï, et il se lance à la poursuite de l’ours qu’il croit être le meurtrier de Kinaï.. En chemin, Kinaï prendra Koda, un ourson orphelin, sous sa protection. En retour, Koda lui enseignera l’entraîde, la confiance, la compassion, autant de valeurs qui feront de lui un homme véritable.

On ne recherchera pas trop l’originalité dans cette production typiquement estampillée Disney qui s’adresse avant tout aux plus jeunes : beaucoup de bons sentiments, bien sûr, une quête aux péripéties et à l’issue prévisibles... La métamorphose de Kindaï n’est pas sans évoquer celle Kuzco l’empereur mégalo, un autre Disney. Enfin, Phil Collins interprète une fois de plus une partie de la bande son (elle aussi sans surprise et toujours un peu niaiseuse).
Quelques pointes d’une relative originalité viennent toutefois pimenter l’ensemble. L’histoire, tout d’abord : elle se déroule dans une Amérique préhistorique, ce qui n’est pas courant, et surtout elle ne présente pas de méchant manichéen. Si le comportement de Kinaï ou Denaki est parfois répréhensible, ce n’est pas parce qu’ils œuvrent au service du Mal, mais tout simplement parce qu’ils sont des êtres humains, avec leurs qualités et leurs faiblesses. Par rapport aux productions Disney de ces dernières années, le design des personnages est plus doux, plus arrondi, ce qui n’est pas désagréable, bien au contraire. Enfin, le métrage se présente sous deux formats d’image différents : format 1,85 lorsque Kinaï est un être humain, Cinémascope lorsqu’il devient un ours.

Certes, il n’y a dans tout cela rien de révolutionnaire, juste d’agréables petits “plus”. Mais si l’on ajoute à cela une animation de qualité, des couleurs et décors somptueux et une gentille histoire, cela donne un dessin animé qui enchantera les enfants, à qui il est destiné.

Philippe Heurtel

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Bob Walker et Aaron Blaise
Scénario : Steve Bencich, Ron Friedman, Broose Johnspn, Tab Murphy, Lorne Cameron et David Hoselton
Musique : Phil Collins

Production : Walt Disney Pictures
Distribution : Buena Vista Pictures

INTERNET

Site officiel


Philippe Heurtel
1er avril 2004



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