Grâce aux aveux des voleurs qui avaient tenu tête à Cecily et sa troupe, le bourgmestre de la cité a appris que le meneur de cette étrange rébellion utilisant des pactes démoniaques cherchent maintenant à mettre la main sur l’épée enchantée. Et le bourgmestre a choisi Cecily pour escorter cette arme tant convoitée. Une arme... En fait c’est une superbe jeune femme qui se présente devant elle : Aria. Difficile à croire que cette frêle personne soit une épée de renom. Un renom obtenu 40 ans plus tôt, durant la guerre de Valbanyl. De nombreux combattants se massacrèrent pour posséder l’arme et aujourd’hui, Aria voudrait pouvoir montrer qu’elle n’est pas simplement un ange de la destruction. Et Cecily compte elle aussi démontrer à celle qu’elle considère comme une amie qu’une épée ne sert pas seulement à tuer.
Décidément, Luke n’est vraiment pas très coopératif et il semble uniquement capable de rembarrer la pauvre Cecily. Mais cette fois, elle a d’autres préoccupations avec la protection d’Aria. Mais devant l’exploitation de la pauvre Lisa, elle décide de les obliger à les rejoindre pour se balader dans le gigantesque marché dont la vente aux enchères d’Aria sera le clou. Et pour parler vrai, la pauvre Lisa fait quelque peu pitié dans ses guenilles. Mais vous vous doutez bien que la vente sera l’occasion pour des utilisateurs de pactes démoniaques de faire leur apparition pour voler l’épée. Et parmi eux, le vagabond que Cecily avait rencontré quelques jours plus tôt. Un nouveau challenge pour Cecily qui n’est malheureusement toujours pas le chevalier qu’elle souhaite tant devenir.
Deuxième tome de cette série à la fois intéressante et aussi frustrante. Intéressante car le complot organisé par le mangaka garde tout son mystère et peu d’informations nous sont fournies pour que nous puissions vraiment nous faire une idée sur les véritables tenants et aboutissants. Toutefois, nous avons maintenant le visage du meneur, du recruteur d’utilisateur de pactes. Frustrante car au final, bah il ne se passe pas grand chose dans ce deuxième tome. Le premier présentait l’univers et les principaux personnages. Ce deuxième volume, même s’il nous offre un très bon combat contre les deux démons, n’en reste pas moins un rien vide. Tout d’abord la relation entre Cecily et Luke n’avance pas d’un iota. La focalisation sur le personnage de Lisa est certes sympathique mais il n’y aura aucune véritable révélation sur la démone, pas plus sur sa relation tout aussi à sens unique avec Luke.
Si l’on reste un peu sur sa fin sur le déroulement du récit, nous pouvons par contre savourer le brio en tant que dessinateur de Kotaro Yamada. Le moins que l’on puisse dire c’est que le mangaka n’est pas avare de somptueuses pleines et doubles pages. La première page couleur et celle du sommaire reprenant la couverture nous mettent tout de suite dans l’ambiance : cela va être grandiose. Et nous ne sommes pas trompés sur la marchandise. Que ce soient les tenues, les décors, les proportions, vraiment Yamada nous fait un quasi sans faute. Et son illustration tout en finesse du carnage de Valbanyl démontre le véritable talent de ce dessinateur.
Et toujours une petite leçon pour nous apprendre la composition et tout l’art de la forge pour créer un katana, une superbe leçon pour tous extrêmement instructive. Allez, “The Sacred Blacksmith” reste une très intéressante série qui devrait se révéler encore plus dans les prochains tomes.
The Sacred Blacksmith (T2)
Auteur : Kotaro Yamada
D’après l’œuvre de : Isao Miura
Traducteur : Jean-Benoit Silvestre
Éditeur français : Doki-Doki
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176 pages par tome
Date de parution : 16 juin 2010
Numéro ISBN : 2-35078-955-2
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone : The Sacred Blacksmith (T1)
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