Genre : aventure fantastique d’origine vidéo-ludique
Durée : 1h56
Avec Jake Gyllenhaal (Dastan),Gemma Arterton (Tamina), Ben Kingsley (Nizam), Alfred Molina ( Sheik Amar), Steve Toussaint (Seso), Toby Kebbell (Garsiv), Richard Coyle (Tus), Ronald Pickup (Le Roi Sharaman), Reece Ritchie (Bis), …
Si vous pensiez que le Parkour était une discipline récente inventée par David Belle, Sébastien Foucan et les membres fondateurs des Yamakasi, détrompez-vous. Cette technique remonte, comme le confirme le film, au minimum à la Perse antique. Utiliser les éléments du décor urbain pour se déplacer le plus efficacement d’un point à un autre était un art parfaitement maîtrisé par Dastan. C’est d’ailleurs par ce biais qu’il se fait remarquer par le Roi, qui enthousiasmé par ses exploits décide de l’adopter… A moins que cette rencontre, comme le prétend la légende, n’ait été programmée par Les Sables du Temps….
Quelques années plus tard, le gamin des rues devenu Prince de Perse, pénètre avec ses hommes dans la forteresse imprenable de Malamut. Non pas pour y délivrer une belle princesse, mais parce que la cité est au centre d’un trafic d’armes qui aliment les armées ennemies à la Perse. Il va pourtant y rencontrer une très belle princesse, Tamina, la gardienne de la dague des Sables du Temps. Si dans un premier temps, l’entente entre eux n’est pas cordiale, le terrible complot qu’ils mettent à jour les oblige à s’unir et à fuir ensemble. Ils doivent impérativement protéger la dague magique de l’être malfaisant qui, dans l’ombre, tire les ficelles. Une mission déjà mise en péril par leur enlèvement par le cheikh Amar, Alfred Molina excellent en truand du désert organisateur de course d’autruches, et quasiment perdue lorsque les tueurs de la secte des Hassansins entrent dans la partie. Ils sont, bien entendu, à la solde du grand comploteur dont l’unique but est de s’emparer de la fameuse dague pour remonter le temps et réécrire l’histoire…
Bon, je ne prétendrais pas vous apprendre que ce film est l’adaptation d’un jeu vidéo. D’ailleurs, les premières séquences (La rencontre de Dastan enfant avec le Roi, et la spectaculaire prise d’assaut de Malamut par Dastan et ses hommes) renvoient directement aux acrobaties pratiquées par le Prince de Pixels, pour progresser de tableaux en tableaux jusqu’au donjon de la princesse. Malheureusement, ensuite ça se gâte.
Tout d’abord au niveau du scénario qui s’égare en bavardages explicatifs - il faut raconter une histoire, que tout le monde la comprenne, mais quand même avec plein de rebondissements – puis ensuite dans une mise en scène heurtée qui recycle en vrac figures de style et clichés.
« Prince of Persia » n’est certes pas un mauvais film, c’est même un divertissement spectaculaire et réjouissant, mais sa recette et ses effets sont tellement éculés, que le temps (justement) devient un peu long la première heure et demi passée.
Les effets spéciaux c’est bien, les rebondissements aussi, mais ne pas en abuser c’est mieux.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Mike Newell
Scénario : Boaz Yakin, Doug Miro, Carlo Bernard d’après une histoire de Jordan Mechner inspirée par le jeu vidéo « Prince of Persia » de Jordan Mechner
Producteur : Jerry Bruckheimer
Producteurs exécutifs : John August, Patrick McCormick, Eric McLeod, Jordan Mechner, Chad Oman, Mike Stenson
Musique originale : Harry Gregson-Williams
Image : John Seale
Montage : Mick Audsley , Michael Kahn, Martin Walsh
Distribution des rôles : Susie Figgis
Création des décors : Wolf Kroeger
Direction artistique : Maria-Teresa Barbasso, Alessandro Santucci
Décorateur de plateau : Elli Griff
Création des costumes : Penny Rose
Maquillage : Alessandro Santucci
Son : Timothy Nielsen
Effets spéciaux : Jalila Otky
Effets Visuels : Kevin Campbell
Production : Walt Disney Pictures, Jerry Bruckheimer Films
Distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures (2010)
Relation presse : 213 Communication
INTERNET
Le site officiel : http://www.disney.fr/prince-of-persia/