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Impostor
Film de Gary Fleder (2002)
Direct-to-video


Genre : science-fiction
Durée : 1h35

Avec Gary Sinise (Spencer Olham), Madeleine Stowe (Maya Olham), Vincent D’Onofrio (Major D.H. Hathaway), Tony Shalhoub (Nelson Gittes), Tim Guinee (Dr. Carone), Mekhi Phifer (Cale), Gary Dourdan (Capitaine Burke), Lindsay Crouse (Chancellor)

Depuis 2044, l’humanité est en guerre contre les Centauri, qui s’attaquent sans pitié à la planète mère et à ses colonies. Depuis cette date, les hommes subissent le joug d’une dictature mondiale et les citoyens sont sous haute surveillance - pour leur bien, évidemment.
2079. Spencer Olham travaille à de nouvelles armes pour le gouvernement. Il file le parfait amour avec sa femme, Maya. Jusqu’au jour où il est arrêté par les forces de sécurité. Le Major Hathaway, un fanatique sans état d’âme dévoué à sa mission, l’accuse d’être un terroriste Centauri, un sosie en tout point semblable au véritable Spencer, persuadé d’être Spencer, mais dissimulant une bombe à l’intérieur du corps. Spencer parvient à s’évader. Son but : prouver son identité.

Impostor est une nouvelle adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick, décidément apprécié d’Hollywood. Le film n’est pas sans rappeler Minority Report, une adaptation du même auteur, ou encore Equilibrium. L’histoire est typiquement dickienne : paranoïa, guerre, dictature, et bien entendu questionnement sur ce qu’est être humain. La chute ne surprendra aucunement l’amateur de SF qui s’est déjà frotté aux thématiques dickiennes, mais au moins ces dernières sont-elles respectées.
Toutefois, hormis au début et à la fin, le scénario ne s’embarrasse pas de considérations philosophiques ni science-fictives : l’essentiel de l’intrigue est une course-poursuite, la traque de Spencer, ses tribulations dans les bas-fonds de la ville, le jeu du chat et de la souris avec Hathaway. De ce point de vue, le film est une réussite. Et même s’il ne révolutionne pas le genre, loin de là, au moins ne déborde-t-il pas de clichés qui auraient pu le rendre insupportable. Un bon point pour la distribution : les acteurs, Gary Sinise et Vincent d’Onofrio en tête, interprètent leurs rôles avec conviction. Les décors sont réussis : sordides côté bas quartiers, high-tech et glacés côté favorisés.
Impostor a été distribué chez nous directement en vidéo : il n’est pourtant pas pire (mais pas meilleur) que bon nombre de longs métrages ayant eu les honneurs du grand écran. Bref, voici un honnête film d’action, un fil Clay Pinney m de SF correct. Mais on aurait aimé que le scénario sollicite plus le cerveau du spectateur que l’adrénaline de son héros.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Gary Felder

Scénario : Scott Rosenberg, Caroline Case, Ehren Kruger, David Twohy d’après la nouvelle de « The impostor » de Philip Kindred Dick

Producteurs : Gary Fleder, Marty Katz, Daniel Lupi, Gary Sinise
Producteurs exécutifs : Michael Phillips

Musique originale : Mark Isham
Images : Robert Elswit
Décors : Nelson Coates
Costumes : Abigail Murray
Montage : Bob Ducsay, Armen Minasian
Effets spéciaux : Clay Pinney

Production : Dimension Films, Marty Katz Production, Mojo Films, P.K. Pictures


Philippe Heurtel
13 novembre 2002



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