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Soul Eater (T6)
Atsushi Ohkubo
Kurokawa

Le temps presse, le plan de Médusa pour délivrer le Grand Dévoreur semble se dérouleR sans le moindre accroc. Maka affronte Crona et la seule solution pour déconcerter la porteuse de l’épée démoniaque est d’atteindre un niveau de folie supérieur au sien. Dans la limite du tolérable pour ce pauvre Soul Eater. Toutefois, le véritable combat ne se fera pas dans le niveau corporel mais au cœur de l’âme de Crona. Maka ne fait plus face à une folle à lier trucidant tout ce qui passe, mais à une petite fille ayant peur de son ombre et refusant d’entrer en contact avec d’autres personnes. Mais le temps presse, et Maka va devoir jouer les électrochocs.



Bon, un couloir rempli de mines semées totalement n’importe comment, quelle horreur ! Oui, autant les mines, Death the Kid s’en moque comme de sa première chemise, mais un tel désordre, ses nerfs ne pourront le supporter trop longtemps. Alors un petit coup de pouce des sœurs Thompson et voilà un obstacle parfaitement franchi. Mais ce n’est reculer pour mieux sauter. C’est au tour de notre cher loup-garou de s’opposer au fiston du Shinigami. Malgré sa dextérité, toutes les balles passent à travers du massif corps de loup. Plus le temps passe, plus la dernière sorcière se rapproche de la cellule du Grand Dévoreur, avec sa valise pleine de sang noir pour lui redonner vie, ressusciter cette créature écorchée vive et vidée de son sang par le Shinigami actuel. Toutefois, c’est surtout la folie de ce monstre qui se retrouve enfermée au cœur de l’école de Shibusen. N’ayez crainte zorro n’est pas loin en la personne du génial Blackstar ! Enfin, on espère...

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De l’action, encore de l’action, toujours de l’action. Pas le temps de reprendre son souffle dans ce 6ème tome qui maintiendra son suspense jusqu’à la dernière page. Atsushi Ohkubo évite de sombrer dans un récit trop linéaire et préfère une scénarisation plus proche d’un feuilleton, passant d’un duel à l’autre, montrant l’influence de chaque victoire ou de chaque défaite sur les autres protagonistes. Ohkubo pousse ses héros dans leurs derniers retranchements, mais avec toujours cette dose d’humour qui donne ce ton particulier à la série. Et puis, petit bonus, ce ne sont pas que nos élèves shinigami qui entrent en scène, mais les professeurs mettent aussi du leur. Au final, la plus impressionnante reste tout de même Médusa. Le mangaka lui a vraiment offert des pouvoirs quasiment équivalents à ceux du Grand Dévoreur. On ne peut ne pas voir un petit héritage d’Orochimaru de “Naruto” dans cette diabolique Médusa, au-delà de l’image basique de la chère Gorgone décapitée par Persée.

Qui a osé dire que les dessins d’Atsushi Ohkubo étaient un peu du n’importe quoi ? Qu’ils se taisent réellement à jamais car ce tome 6 fourmille de réussites graphiques, du dessin habituel au crayonné tout en estampe. Entre la folie du Grand Dévoreur, les duels psychiques et quelques grosses poitrines, le mangaka exprime tout son talent dans ce tome crucial dans l’histoire de Shibusen.

Une page se tourne pour nos héros. Comment vont-ils réagir après ces combats particulièrement éprouvants ? A suivre en janvier 2010.


Soul Eater (T6)
- Auteur : Atsushi Ohkubo
- Traducteur  : Fabien Vautrin et Maiko_O
- Éditeur français : Kurokawa
- Date de Parution  : 12 novembre 2009
- Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Numérotation ISBN : 2-35142-370-7
- Prix public : 6,50 €


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Frédéric Leray
10 décembre 2009




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