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2012
film américain de Roland Emmerich (2009)
11 novembre 2009

***



Genre : SF, film catastrophe
Durée : 2h40

Avec John Cusack (Jackson Curtis), Chiwetel Ejiofor (Adrian Helmsley), Amanda Pete (Kate), Oliver Platt (Carl Anheuser), Thandie Newton (la fille du Président), Danny Glover (le Président), Woody Harrelson (Charlie Frost), Thomas McCarthy (Gordon), Liam James (Noah), Morgan Lily (Lilly), ...

2012. Fin du calendrier maya, et fin de notre monde selon la fameuse prophétie. Astrologues, numérologues, géophysiciens, experts scientifiques gouvernementaux, tous se sont penchés sur la question pour en arriver à la même conclusion : la prophétie dit vrai. Lorsque le glissement des plaques tectoniques commence à provoquer les premiers séismes, l’écrivain Jackson Curtis rassemble sa famille pour fuir le plus loin possible. Comme des millions de personnes, ils vont tenter de sauver leur peau...

Un comble : il fallait se lever tôt, ce mercredi 11 novembre, pour assister à la fin du monde, car il y avait foule dès la première séance du matin pour la sortie du dernier film de Roland Emmerich. Il faut dire qu’on l’attendait de bon pied, le dernier film catastrophe du spécialiste du genre : un budget de 205 millions de dollars, dont 85 millions pour les effets spéciaux, supervisés par Volker Engel et réalisés simultanément par une quinzaine de studios spécialisés.

Et là, chapeau bas. Tremblements de terre gigantesques, raz-de marée recouvrant l’Himalaya, nuages de cendres, éruptions volcaniques (mention spéciale pour la pluie de lave en fusion) : le résultat est bluffant, inédit dans l’histoire du film catastrophe et du cinéma en général. On ose à peine imaginer ce qu’aurait pu donner une version 3D... Il y a bien évidemment là le résultat d’une grande prouesse technique, mais aussi une inventivité certaine dans la diversité des phénomènes naturels.

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Deux gros bémols pourtant, pour le scénario et le semblant de psychologie du film. Côté scénario, après un début poussif et près de quarante-cinq minutes d’introduction (découverte des personnages et discours pseudo-scientifique), on assiste comme toujours à la fuite désespérée de la petite famille américaine moyenne : papa, maman, les deux enfants... et beau-papa. Et bien oui, parce qu’Emmerich ose un truc fou : il s’agit en fait d’une « famille recomposée », papa et maman ayant divorcé et maman s’étant remariée à un type plus fréquentable que son écrivain d’ex-mari. Mais pas de panique, car au final tout ce qui ne cadre pas avec le modèle familial traditionnel se retrouve proprement éjecté de l’intrigue (et en pleine fin du monde, qu’on se le dise, ce ne sont pas les occasions qui manquent).

Roland Emmerich a d’entrée de jeu refusé toute coupe dans son scénario, estimant que les « temps de pause » entre deux scènes spectaculaires permettaient de creuser la psychologie des personnages. Dommage, parce que le film aurait gagné à se délester de trop nombreux passages dégoulinant de patriotisme et de bons sentiments (fallait-il vraiment sauver le chien ?) au détriment de scènes spectaculaires au final presque un peu trop rares.

« 2012 » est un film bavard et un peu creux, mais visuellement impressionnant. Un très bon divertissement.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Roland Emmerich
Scénario : Roland Emmerich, Harald Kloser
D’après le roman de : Manda Scott (« La Prophétie de Cristal », Livre de Poche)

Producteur : Harald Kloser, Mark Gordon, Larry J. Franco
Producteur exécutif : Roland Emmerich, Michael Wimer, Ute Emmerich

Superviseur des effets visuels : Volker Engel
Décors : Barry Chusid
1er assistant réalisateur : James Bitonti
Directeur de la photographie : Dean Semler
Directeur artsitique : Ross Dempster

Production : Centropolis Entertainment, Sony Pictures Entertainment, Farewell Productions
Distribution : Sony Pictures Releasing France

INTERNET

Le site officiel : www.2012lefilm.fr



Amandine Prié
11 novembre 2009



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