Et maintenant, présentons les élèves meisters dont nous allons suivre les aventures.
Tout d’abord Maka et son arme, Soul Eater. Attention, les armes des meisters ont deux formes : une humaine et pour Soul Eater celle d’une faux. Maka est la fille du Death Scythe, l’arme du maître Shinigami, et de celle qui est reconnue comme ayant été la meilleure des meisters. Mais l’entente entre Maka et Soul Eater est parfois fragile au point de mettre en danger l’harmonie de leurs longueurs d’âme.
Ensuite, voici Black Star et Tsubaki. Le garçon est un égocentrique mythomane, oui, je sais cela fait beaucoup, mais l’exubérance de Black Star est parfois exaspérante. Et il faut un sacré moral à son arme, Tsubaki. La jeune femme, contrairement à ses homologues, peut prendre plusieurs formes, du grappin au sabre.
Enfin, Death the Kid et les sœurs Thompson. Le garçon n’est pas moins que le fils du maître Shinigami. Orgueilleux, sûr de sa force, il a un grand défaut qui est aussi une faiblesse : il est obsédé par la symétrie, au point d’abandonner un combat pour vérifier si les tableaux de sa demeure sont bien symétriques. Les sœurs Thompson sont aussi deux pistolets parfaitement identiques, mais malheureusement pour Death the Kid, elles ne se ressemblent pas du tout sous leur forme humaine.
Bienvenue donc dans le monde déjanté de « Soul Eater ». Pour ceux ayant déjà lu nos chroniques concernant le manga, ils ne seront pas dépaysés par cet anime. Les 11 premiers épisodes reprennent les 3 premiers tomes du manga, avec une fidélité quasi totale. Pas de surprises donc au niveau de l’histoire mais aussi pas de déception. Surtout que les graphismes sont, eux aussi, les copies conformes du style créé par Atsushi Ohkubo, ce monde faisant pensé à l’univers d’un « Étrange Noël de Mister Jack » de Tim Burton. Entre des décors gothiques et un soleil et une lune gores, nous sommes dans une ambiance surréaliste collant parfaitement à ce manga complétement fou !
Il faut aussi dire que Takuya Igarashi est loin d’être un débutant dans le métier. Il commence en 1986 comme assistant de production sur « Transformers : the Movie ». Il travaille ensuite sur la série TV « Sailor Moon » et ses multiples séquelles. Il restera dans les séries en enchainant sur « Magical Doremi » (de 1999 à 2003), « Nadja Applefields » (2003-2004) et « Zatchbell » en 2005. Cette expérience est parfaitement mise en pratique dans l’adaptation de « Soul Eater » qui se regarde avec grand plaisir.
Si les graphismes très particuliers de Ohkubo ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre, ce sera sur les décors que les concepteurs pourront se lâcher un peu et il faut noter l’impressionnante réussite du combat entre Tsubaki et son frère dans l’univers de l’épée démoniaque, avec un esthétisme digne d’un jardin zen, soutenu par une excellente 3D.
Un grand bravo pour cette adaptation d’un des mangas les plus déjantés du moment et qui le valait bien !
La bande annonce :
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Soul Eater, box 1
Sudio : BONES
Réalisateur : Takuya Igarashi
D’après l’oeuvre de : Atsushi Ohkubo
Chara designer : Yoshiyuki Ito
Compositeur : Taku Iwasaki
Directeur Artistique : Norifumi Nakamura
Production : BONES, Dentsu Inc., Media Factory, TV Tokyo
Coffret 3 DVD
Épisodes 1 à 11
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 16/9
Audio : Stéréo 2.0
Langue : Japonais - Français
Sous-titres : Français - Néerlandais
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Editeur : Kaze
Sortie : 9 septembre 2009
Prix public conseillé : 49,95 €
A lire sur la Yozone :
Soul Eater (T1 et 2)
Soul Eater (T3)
Soul Eater (T4)
Soul Eater (T5)
(c)Atsushi Ohkubo/SQUARE ENIX,TV TOKYO,MEDIA FACTORY,BONES,DENTSU 2008 - Kaze - Tous droits réservés