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Le transgenre est-il tendance ?
L’effroyable vengeance de Panthera de Pierre-Alexis Orloff
Délices & Daubes n° 167


La Rivière Blanche, à l’instar de son grand frère le Fleuve Noir, a sa collection à couv’ noire, comme la fameuse “Angoisse”. D’ailleurs ils ré éditent « La Saga de Mme. Atomos ».

Mais ils font du neuf aussi. Là c’est le premier tome des aventures d’une certaine Panthera. La belle blonde Alice est une douce jeune femme à tendance saphique qui a été adoptée par un savant qui l’a transformée en instrument de vengeance. Elle peut invoquer un démon qui la transforme alors en panthère. Le vieux savant a été assassiné, comme ses parents, et avec Tanya la fille du savant et son amante, Alice recherche les coupables.
Dans cette Europe des années 60 d’un univers parallèle, les Faëriens ont fait leur coming out et Erwinia, une nymphe, et sa monture le centaure Sargo traquent et éliminent les démons, et comme Panthera l’est un peu…
Il y a un jeune flic intelligent qui mène l’enquête sur le meurtre d’une vieille acariâtre tuée par Panthera en état de légitime défense, des notaires pourris bien sûr, un journaliste sans moralité, un jeune héritier antipathique et une soubrette à gros seins, entre autres.
Et il y a une organisation secrète qui a fait un pacte avec un démon pour rester jeunes et riches. Ils sont quatre (on devine que ce sont eux qui ont tué les parents de nos deux jeunes héroïnes) : un cardinal, un riche industriel, un médecin homme politique et une aristocrate anglaise. Et c’est un colonel nazi qui dirige les cérémonies d’invocation.

Ce premier épisode du roman feuilleton est donc une mise en place des éléments et des personnages. C’est écrit dans un style particulièrement sympathique qui colle à l’époque, avec quelques allusions discrètes à différents types de sexualité pour titiller l’imagination du lectorat. C’est une sorte de roman de gare bien écrit et qui mélange allègrement le policier au fantastique et à la fantasy, avec beaucoup d’aventures.

Comme c’est un des tauliers de La Rivière, Jean-Marc Lofficier, qui a « découvert » le manuscrit et écrit préface et postface, on peut faire l’hypothèse que Pierre-Alexis Orloff est un pseudonyme.

C’est sympa les bouquins faciles à lire qui ne prennent pas la tête. Ça distrait et ça fait du bien entre deux trucs trop sérieux ou prétentieusement écrits. On attend la suite.


Henri Bademoude
5 septembre 2009


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