L’animé “Dead Space Downfall” est la deuxième séquelle du jeu “Dead Space”, édité par Electronics Arts, après le comics écrit par Anthony Johnston et dessiné par Ben Templesmith.
L’animé revient sur l’origine de la contamination et ne reprend pas le personnage principal du jeu, Isaac Clarke, mais nous présente Alissa Vincent qui aura le triste privilège d’affronter les premières créatures nées de la contamination extra-terrestre. Mais revenons un peu sur le scénario. Une planète isolée, un véritable monument extra-terrestre, un peu de fanatisme religieux et c’est le chaos dans la colonie d’Aegis 7. Alors pour calmer les foules, la sécurité fait appel au vaisseau Ishimura, sous le commandement d’un capitaine franchement pro Unitologue, l’Église du moment – leurs scientologues à eux, beurk ! Alissa Vincent est chef de la sécurité de l’Ishimura et chargée d’enquêter sur ces meurtres qui se multiplient depuis la découverte de l’artefact. Et le cauchemar va bientôt atteindre le vaisseau spatial, provoquant l’extermination du personnel ou leur transformation en créatures monstrueuses assoiffées de sang.
“Dead Space Downfall” est un véritable mixte de films de science fiction. Le premier venant à l’esprit est bien sur “Alien”. Alissa n’est pas très loin d’Ellen Ripley à la différence qu’elle est armée et sait se servir de son flingue. Le mode de contamination est proche de celui des créatures inventées par le desinateur fou H.R. Giger. A certains moments, on se croirait plonger dans une scène d’“Aliens, le retour”. Mais je retrouve aussi une pointe de “Ghost of Mars” du grand John Carpenter, avec les colons entendant que des esprits veulent prendre possession de leur corps. Ajoutez une pincée de “Massacre à la Tronçonneuse”, pas seulement par l’arme laser de nos héros mais pour une scène que les spécialistes ne manqueront pas de repérer.
Mettez tout cela dans un shaker et vous obtenez... eh bien un pas si mauvais scénario que cela ! Punchy, accrocheur, Justin Gray et Jimmy Palmiotti ont su donner un excellent rythme, le tout soutenu par une bonne réalisation de Chuck Patton.
Le dessin est un mixte de 3D pour les décors et des personnages en dessin classique, un procédé qui a donné naissance au sublime “Ghost in the Shell Stand Alone Complex”. Mais malheureusement, la qualité hétérogène des personnages gâche parfois le plaisir, alors que les décors gardent une très bonne qualité de réalisation.
Moins gore - juste un peu - que le jeu, les monstres étant moins réalistes, “Dead Space Downfall” n’en reste pas moins un bon complément pour les gamers ayant passé des heures sur le jeu vidéo mais aussi un bon animé de science fiction pour ceux qui découvriraient l’histoire.
Dead Space Downfall
Réalisateur : Chuck Patton
Scénario : Justin Gray et Jimmy Palmiotti
Producteur : Joe Goyette
Producteur associé : Jim Wyatt
Compositeur : Seth Podowitz
Superviseur des effets visuels : Brent M. Bowen
Consultant : Mattew Carpenter
Superviseur musical : Janine Scalise
Studio : Sony Pictures Home Entertainment
Distributeur : SPHE
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 4/3
Audio : Stéréo 2.0 – 5,1
Durée : 1h15
Langue : Anglais (pour le DVD) ; Anglais - Espagnol - Français - Italien - Portugais – Russe (pour le Blu Ray)
Sous-titres : Français (pour le DVD) ; Anglais, Arabe, Bulgare, Chinois, Croate, Danois, Espagnol, Estonien, Finlandais, Français, Grec, Hébreu, Hindi, Hongrois, Islandais, Italien, Néerlandais, Norvégien, Polonais, Portugais, Roumain, Serbe, Slovaque, Slovène, Suédois, Tchèque, Thaïlandais (pour le Blu Ray)
Éditeur : Keep Case
Sortie : 5 novembre 2008
Prix public conseillé : 20 €
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