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Star Wars Vector (T1)
Miller & Hepburn
Delcourt

La voyante Q’anilia réalise une terrible prémonition, une vision qui pourrait mettre en cause la survie de l’univers. Elle est membre du Pacte, ce groupe de voyants Jedi créé par la famille Draay. Et la source de la future catastrophe se situe sur la planète Taris où un artefact Sith a été découvert. C’est la jeune Jedi Celeste Morne qui est chargée d’enquêter sur ce qui se passe sur Taris. Son chemin va croiser celui de Zayne Carrick, un padawan accusé du meurtre de ses compagnons et de complot avec les Sith. Accompagné de Gryph, il a atterri sur Taris, une planète entre les mains des Mandaloréens.



La mission de Celeste Morne s’avère plus compliquée que prévu. D’abord, il y a ce maudit Zayne Carrick qui ne la lâche plus. Elle aurait préféré quelqu’un d’autre qu’un traître aux Jedi. Mais surtout, il y a cet artefact d’origine Sith, qui donne un incroyable pouvoir à celui qui le possède – mais qui possède qui ? Ajoutez des mercenaires à la solde des Mandaloréens et les Rakghouls, cette race de monstres faisant des leurs les humains par simple morsure, et le tableau devient assez noir comme cela.

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Ce premier tome de “Star Wars Vector” se situe durant l’Ancienne République, très en amont de la saga. Cette série doit avoir des répercussions dans toutes les périodes, même si c’est encore loin d’être clair. Et contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, je doute que ce soit réellement une entrée idéale pour découvrir le monde de “Star Wars”. Entrer dans le récit de “Vector” est loin d’être évident car même moi, qui suis loin d’être un novice, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour bien me situer. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il faut un certain bagage pour pénétrer totalement dans l’histoire et ne pas être à côté de l’intrigue.

Un autre point non négligeable : le dessin. Attention à la couverture toujours impeccable de Dustin Weaver, ce n’est pas le graphisme qui vous attend à l’intérieur. Beaucoup plus classique, totalement dans la mouvance des dessins de comics du début des années 2000, Scott Hepburn est loin d’être très assuré dans ses traits. Les visages semblent se déformer sans raison apparente d’une page à l’autre. Et la sculpturale Celeste de Weaver devient un véritable laideron sous les coups de crayons de Hepburn. Pourquoi ? Mystère mais pour une héroïne, elle n’est pas très sexy. Il a aussi de sérieux problèmes de proportion des corps de ses personnages, les têtes prenant parfois des angles improbables.

Star Wars Vector” commence donc, disons, petitement, avec un scénario laissant pour le moment sur sa faim mais surtout avec des graphismes décevants.


Star Wars Vector (T1)
- Scénario  : John Jackson Miller
-  Dessin : Scott Hepburn
- Couleur  : Michael Atiyeh
- Éditeur : Delcourt
- Collection : Contrebande
- Dépôt légal : 8 avril 2009
- Format : 133x190 mm
- Pagination : 96 pages couleurs
- Prix public : 12,90 €
- Numéro ISBN : 2-75601-775-4


© Editions Delcourt - Tous droits réservés



Frédéric Leray
17 juillet 2009




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