Il y a peu (D&D 153) je ne tarissais pas d’éloges pour ce señor Mendoza que je découvrais, et vous signalais que j’allais racheter du même. Et ben c’était pas une si bonne idée que ça, hein.

Je n’ai pas pu lire jusqu’au bout ce pourtant très court roman intitulé « Sans nouvelles de Gurb ». Comme l’annonce la couv’ (plutôt chouette m’est avis) c’est de la SF. Enfin pas vraiment. Il s’agit de deux extraterrestres venus en mission d’exploration sur Terre et qui peuvent se transformer en n’importe qui pour mieux s’intégrer aux locaux. Le premier se transforme en Madonna, le deuxième le cherche dans Barcelone. C’est le prétexte à une satire de la société contemporaine, selon le procédé ultra classique du regard d’un étranger qui s’étonne de tout.

La forme est pénible : le journal de l’alien heure par heure. L’humour ne m’a pas touché du tout. Il faut dire qu’il faudrait connaître les politiciens, torreros et joueurs de foot de la fin des années 80 en Catalogne pour bien comprendre, et son Barcelone par coeur. Alors je ne comprends pas. Il y aussi du comique de répétition bien lourd genre 7:01 je vomis, 7:43 je vomis, 7:59 je vomis, etc. Je ne sais pas vous mais moi ça ne me fait pas rire.

Bref, inutile d’en rajouter. Ce bouquin avait peut être son lectorat en Catalogne en 1990 quand il est sorti.