Genre : zombie
Durée : 1h26
Avec Mena Suvari (Sarah Bowman), Nick Cannon (Salazar), Michael Welch (Trevor Bowman), AnnaLynne McCord (Nine), Stark Sands (Bud Crain), Matt Rippy (Docteur Logan), Pat Kilbane (le scientifique), Taylor Hoover (la fille du coin), Christa Campbell (Me Leitner), Ian McNeice .(Paul), Ving Rhames (Capitaine Rhodes), Robert Rais (Mr. Leitner), Michael McCoy (Mr. Noble), ….
Dans une bourgade des États-Unis, les habitants tombent quasiment tous malades, victimes d’une sorte de grippe un peu plus contagieuse que les autres, alors que dans le même temps l’armée met leur village en quarantaine.
Mais une jeune caporal du cordon sanitaire a de la famille dans le coin et veut avoir de leurs nouvelles...
Remake officiel du brillantissime « Le Jour des Morts-Vivants » (Day of the Dead, 1985) de George A. Romero, cette série B (Z ?) n’a malheureusement rien à voir avec l’oginal emblématique.
Steve Miner, honnête tacheron hollywoodien œuvrant surtout pour la TV (épisode de « Jake 2.0 », etc) ces dernières années et à qui l’on était surtout redevable d’un bon « Warlock » (1989) et d’un aimable « Lake Placid » (1999), se contente du service minimum.
En gros, une histoire de gamins et d’adultes (qui ressemblent presque tous à des ados en fin de puberté), coincés dans une ville où un étrange virus transforme les habitants en très méchants morts-vivants affamés par la chair humaine bien fraîche.
Que reste-t-il du troisième opus de la saga Romero ? Pas grand-chose... Quelques prénoms et noms en forme de clins d’œil au film original et le principe du bunker de la dernière cavale où nos héros devront affronter les morts-vivants assemblés pour venir les boulotter.
Pas plus mal filmé (ou tout aussi mal filmé) qu’un gros paquet de projets anecdotiques, ce « Day of the Dead » dispose de quelques effets 3D numériques (surtout appliqués aux contaminés) rendant les affamés ultra rapides et bondissants, voire capables de marcher au plafond et aux murs tels des Spideman de l’extrême.
L’idée de la grippe transformant les humains en morts-vivants aurait pu être intrigante et donner lieu à une exploitation intéressante du sujet, mais ce n’est pas le cas. Et pour le reste, tout est de la même veine, sans idées particulières, ni trouvailles à retenir.
Seul le casting plutôt intelligent, le jeu honnête des acteurs et quelques scènes plutôt bien foutues sauvent l’ensemble de ce qui n’aurait été sinon qu’un mauvais épisode TV à low budget. Reconnaissons aussi à Steve Miner de ne jamais tomber dans le gras et de nous éviter toutes les scènes d’humour à deux balles que l’on déteste voir. Aussi, une certaine logique dans l’histoire (très simple et basique) et la volonté évidente de ne pas faire semblant de tenter le chef d’œuvre accouche d’une sorte de « Resident Evil » cheap et light.
Tout cela mérite à peine le direct to vidéo et ne dépasse pas le stade du film de zombies très anecdotique. Ce n’est pas que ce soit mauvais (quoique), mais c’est finalement inodore, incolore et sans intérêt.
Stéphane Pons
Une épidémie de grippe vient de s’abattre sur la petite bourgade de Leadville, dans le Colarado, et, à sa grande surprise, la population voit débarquer l’armée et des agents du FDC qui place la ville en quarantaine. En quelques heures, le virus tue des dizaines de personnes qui se relèvent avec une seule idée en tête : bouffer du vivant. La situation devient rapidement incontrôlable. Un poigné de rescapés parvienne malgré tout à échapper au massacre et se réfugie dans ancienne base de lancement de missile désormais désaffectée…
Vous l’aurez compris à la lecture du pitch, ce film, malgré son titre et la mention au crédit du scénario de George Romero, n’a plus grand-chose à voir avec le long-métrage du Maître. A la différence du film original, « Day of the Dead » version 2009 n’est pas une allégorie sur le totalitarisme mais un putain d’action zombie qui n’a gardé de son modèle que l’aspect perversion scientifique.
Les bouffeurs de cervelles sont ici rapides comme l’éclair et non pas tout perdu de leur ancienne personnalité, à l’image du soldat Crain (Stark Sands) qui défendra, même dans la mort, sa jolie supérieure hiérarchique, Sarah Bowman (Mena Suvari) et grande héroïne du film.
Steve Miner (« Vendredi 13 part 2 » et « 3 », « Warlock », « Forever Young », « Halloween H20 » ou encore « Lake Placid ») connait son affaire et délivre un zombie de studio sans génie mais rythmé et efficace. Un honnête divertissement mais en rien un remake du « Jour des morts-vivants ».
NB : Les amateurs de film d’horreur noteront que la station de radio se situe sur Elm Street, en référence à la série « Nightmare on Elm Street » (Freddy quoi).
Bruno Paul
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Steve Miner
Scénario : Jeffrey Reddick d’après le scénario “Day of the Dead “ de George A. Romero
Producteurs : Boaz Davidson, James Glenn Dudelson, Randall Emmett, George Furla, M. Dal Walton III
Producteurs executifs : Danny Dimbort, Robert Franklin Dudelson, Avi Lerner, Paul Mason, Jordan Rush, Trevor Short
Musique originale : Tyler Bates
Image : Patrick Cady
Montage : Nathan Easterling
Distribution des rôles : Nancy Nayor
Création des décors : Carlos Silva Da Silva
Direction artistique : Sonya Savova
Décorateur de plateau : Rosen Stefanov
Création des costumes : Gina Hendrix
Maquillage : Dean Jones
Ingénieurs du son : Anthony Krajchir, Jeremy Gray
Cascades : Steve Griffin, Dian Hristov
Production : Millennium Films, Taurus Entertainment Company, Emmett/Furla Films, Nu Image Entertainment GmbH, D.O.D. Productions