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Umbrella Academy : la Suite apocalyptique
(Delcourt - 25 mars 2009)
Gerard Way & Gabriel Ba

Les comics se déclinent en France presque exclusivement chez Panini Comics, éditeur qui a littéralement absorbé la majorité des licences US “importantes” et écrasé la concurrence en France (Sémic notamment).
Les éditions Delcourt résistent plutôt pas mal avec la collection Contrebande comme potion magique. Dans la recette, les licences Star Wars (3 nouveautés en mars/avril) et des ingrédients remis au goût du jour comme le Darkness (T1 en mars) de Silvestri, Ennis et Turner ou le « Witchblade » (T3, « Fugitive » en avril) décliné par Ron Marz, Mike Choi et Chris Bacchalo. Et encore Hellboy ou B.P.R.D. (lisez cette formidable série !!!) dont le T7 paraît en avril 2009... ou cet étonnant Umbrella Academy.



Oui, chez Delcourt, on renifle aussi les bons coups. Et l’arrivée de « Point de Rupture » (avril 2009, fort appétissant album en N&B du super duo Carlos Trillo et Eduardo Risso... mais je vous en reparle ailleurs...) et surtout de « Umbrella Academy » en sont deux parfaits exemples.

Pour ce dernier titre - tout de même le centre d’une brève qui commence à être longue^^ - le coup de flair risque de se transformer en énorme coup gagnant si le bruit fait autour de lui continue de se répandre en dithyrambe.

La série : publiée chez Dark Horse, elle a été doublement récompensée aux USA comme meilleure nouvelle série 2008 (Eisner Award et Harvey Award). Elle est optionnée pour une adaptation à l’écran réalisée par Alfonso Cuarón (Les Fils de l’homme, Harry Potter et le prisonnier d’Askaban) et scénarisée par Diablo Cody (Juno).
La suite, intitulée Dallas, paraît actuellement aux USA.

L’histoire : lorsque 43 enfants naissent de femmes qui ne montraient aucun signe de grossesse, Sir Reginald Hargreeves en adopte sept dans l’espoir de sauver l’humanité. Les enfants grandissent, leurs exploits au sein de l’Academy se succèdent, comme les crises familiales... jusqu’à la dissolution du groupe. Les années passent avant que les membres de cette famille dysfonctionnelle se retrouvent autour de la tombe de leur père adoptif et se déchirent à nouveau.

Les auteurs :
Gérard Way est né en 1977 à Newark dans le New Jersey. S’il est le chanteur du groupe My Chemical Romance (3 albums), le dessin et l’art l’ont toujours passionné. Il a d’ailleurs signé les pochettes CD du second album « Three cheers for sweet revenge », les produits dérivés du groupe comme ceux de quelques autres dans la mouvance rock/punk. Il fréquenta l’Ecole d’Arts Visuels de New York, d’où il sortit diplômé d’une Licence de Beaux-Arts en 1999.

Gabriel Ba est brésilien, né à São Paulo en 1976. Ses travaux comme Rock’n’Roll, Smoke and Guns ou Casanova l’ont déjà projeté plusieurs fois sur la scène des Eisner Awards. Il prépare avec Mike Mignola une mini série sur les premières enquêtes du Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal ou B.P.R.D. 1947.

Dave Stewart, c’est le coloriste attitré de Mike Mignola et de son Hellboy, il a travaillé sur de nombreuses séries comme Conan, Buffy The Vampire-Slayer, Les Maîtres de l’évasion, Star Wars, Catwoman, Captain America, Daredevil... Il a reçu le Eisner Award du meilleur coloriste en 2003, 2005 et 2007.

Umbrella Academy est peut-être un des coups de génie de l’année en matière de comics. A vérifier tout de suite chez vos librairies.



Umbrella Academy : la Suite apocalyptique

Gerard Way, Gabriel Ba & Dave Stewart
Delcourt (collection Contrebande)
164 pages couleur - 17,50 €



Fabrice Leduc
7 avril 2009




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Umbrella Academy chez Delcourt



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Première page sur un ring de catch !



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Umbrella Academy chez Dark Horse



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