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Vampire Hunter D (T1)
Kikuchi - Takaki
Asuka

Le monde a finalement subi le feu nucléaire. Après les retombées radioactives et les rayons cosmiques, l’humanité est retournée à l’âge des Ténèbres. S’est élevée alors une nouvelle race dominante, les vampires. Leur suprématie fut sans pitié et ramena les hommes à l’état d’esclaves. Mais en 12090, des chasseurs pourvus d’une force alors inconnue firent leur apparition, traquant les seigneurs vampires : ce sont les Vampire Hunters.



Doris Ran a été mordue par un seigneur vampire. Désespérée, elle part à la recherche d’un Vampire Hunter afin de s’occuper de son agresseur afin de redevenir humaine ou si cela s’avère impossible, la tuer. C’est ainsi qu’elle rencontre D. Ce Hunter taciturne accepte de devenir son garde du corps et régler son compte au buveur de sang. Mais sa mission s’avère plus ardue que prévue car le noble en question est très ancien. D’un autre coté, D n’est pas un Hunter comme les autres, c’est un Dhampir, la progéniture d’un vampire et d’une humaine... Mais de quel vampire ?

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Vampire Hunter D” n’est pas une série très récente. Un animé de 80 mn sort en 1985 au Japon, d’après le scénario d’Hideyuki Kikuchi. Mais derrière ce titre, c’est surtout 30 romans d’aventures fantastiques, une série qui met Kikuchi dans la droite ligne d’un Stephen King ou d’un H.P. Lovecraft. C’est vous dire la pression mise sur les épaules de Saiko Takaki pour l’adaptation en manga de cette œuvre titanesque. Et c’est un véritable succès.

Comme le laisse voir la couverture et les première pages, nous sommes loin des versions un peu délirantes des vampires comme dans “Trinity Blood”. Non, le ton est dramatique, l’ambiance gothique à souhait. Les humains sont retombés dans une ère proche du far-west. Des villages ont survécu mais le « chacun pour soi » reste de mise. La crainte des vampires très présente dépasse la confiance, voire la foi, accordée aux chasseurs, guerriers bien mystérieux.
Les dessins de Takaki sortent un peu des carcans habituels, mais avec une œuvre aussi monumentale et des personnages aussi forts, il fallait un graphisme reconnaissable au premier coup d’œil. Il garde les traits des personnages de l’animé de 2000, “Vampire Hunter D : Bloodlust”, avec les visages aux mentons pointus, mais pousse plus loin l’aspect androgyne de D. On retrouve aussi des techniques de dessin plutôt « old school », très agréable, se rapprochant du comics.

Mais attention, ce manga est pour un public averti : cela reste un véritable manga d’horreur, sans compter certaines scènes plutôt hot. Donc pour ce public, “Vampire Hunter D” est un très grand manga, un classique dont l’adaptation est une véritable réussite.


Vampire Hunter D (T1)
- Auteur : Hideyuki Kikuchi
- Traducteur  : Saiko Takaki
- Éditeur français : Asuka
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 224 pages par tome
- Date de parution : 26 février 2009
- Numéro ISBN : 2-84965-550-4
- Prix : 8,50 €


© Edition Asuka - Tous droits réservés



Frédéric Leray
21 mars 2009




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