La Danger Service Agency
Cette fameuse agence est composée de trois membres. Tout d’abord, Mikura, héroïne aux sublimes couettes roses et à la gâchette plutôt facile. Elle est aguerrie aussi bien aux combats au corps à corps qu’à l’utilisation d’armes à feu. Son passé est assez obscur. Une ancienne – petite ? - amie va nous faire découvrir un peu de la jeunesse de notre héroïne mais ce passé est assez lourd à porter.
Kurokawa est un ex-flic, sous des airs de faux froussard en réalité très efficace. Il est à l’origine de l’agence et tente tant bien que mal de leur trouver des clients.
_Enfin Harada, l’ingénieur en robotique aux dreadlocks. Il garde au fond de lui le souvenir d’un amour passé, la fille d’un PDG d’une firme d’électronique. Mais les histoires d’amour finissent mal et Harada en est la preuve vivante. Ce sera la trafique fin de cet amour qui lui fera rencontrer Kurokawa.
Nos héros habitent un vieux bus à impérial en haut d’un gratte-ciel. Immeuble qui cache à son rez-de-chaussé, sous la couverture d’un salon de coiffure, le QG de Mugi, le barbier chef des Black Scissors, une bande de mafieux.
Le passé de Kurokawa le rattrape
Entre quelques missions plus ou moins atypiques - convoyer une momie, traquer un clown serial-killer -, le fil rouge de la série est lié au passé de Kurokawa. Notre héros est la proie d’un mystérieux tueur à gage. Son nom est Kazuto et il semble incapable de tirer ou de mettre en danger Mikura, une faiblesse qui lui coûtera cher. Le jeune homme se révèle être un parricide, recueilli par Mugi. Mais surtout les membres du DSA se retrouvent recherchés par la police pour complicité avec les mêmes Black Scissors. Traqués, leur bus détruit, les trois compères ne vont pourtant pas baisser les bras et poursuivre leur enquête afin de découvrir le nom du commanditaire de Kazuto.
Une série qui ne se prend pas au sérieux
Oui, cher lecteur, je vous présente cette fois un animé déjanté à souhait. Vous êtes mis immédiatement dans l’ambiance avec un générique rock que je n’arrive plus à m’ôter de la tête. Et à peine remis de votre émotion d’entrée, l’action vous saute à la gorge.
Ces aventures se déroulent dans un futur indéterminé, mélangeant anticipation et science fiction. C’est surtout une série qui ne se prend pas au sérieux et annonce tout se suite la couleur : 100% d’action ponctuée de 100% de bon gros humour nippon, tout ce que l’on aime ! Comment ne pas s’attacher à ce trio, logeant dans un bus à impériale sur le toit d’un gratte-ciel ! Et leurs missions n’engendrent pas non plus la mélancolie : entre un médecin vengeur, un extra-terrestre devant stopper un déluge et une valise renfermant un virus mortel, que du bonheur !
“Mezzo” se déroule à 100 à l’heure. Pas le temps de souffler ! Et le graphisme, bien qu’inconstant, reste de très bonne qualité, jouant sur la rapidité de l’action pour ne pas avoir à trop détailler les décors, sans toutefois nous laisser dans un univers plat.
“Mezzo” est donc une série que votre serviteur vous recommande très fortement, d’autant plus que vous avez dorénavant droit à une intégrale, soit plus d’excuses pour rater un épisode !
Mezzo
Studio : ARMS
Réalisateur : Yasuomi Umetsu
Mecha designer : Shoumaru
Chara designer : Yasuomi Umetsu
Compositeur : Fumika Yasuda
D’après l’œuvre de : Yasuomi Umetsu
Directeur Artistique : Akira Itoh
Production : Mezzo Production Committee
Scénario : Takao Yoshioka
Coffret 4 DVD
Épisodes 1 à 13
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 4/3
Audio : Stéréo 2.0
Langue : Japonais - Français
Sous-titres : Français
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Éditeur : Kaze
Sortie : 11 février 2009
Prix public conseillé : 39,95 €
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