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Kabuto, le Dieu Corbeau (T1)
Buichi Terasawa
Taifu

En l’an 1533, 1ère année de l’ère de Taiei, le démon Kuroyasha Doki a réussi à se réincarner sur Terre. Seul Karasu Tengu Kabuto, le descendant de sa Némésis, peut arrêter ce démon. Pour cela, il est aidé par les quatre divinités : Benitengu, dieu du Nord armé de son bâton, Suzaku, déesse du Sud maîtrisant les arts ninjas, Jiraiya Byakko, dieu de l’Ouest aux armes multiples, et Seiryu, dieu enfant de l’Est armé de ses toupies mortelles. Mais pour vaincre un démon, il faut des armes toutes aussi démoniaques telles que l’épée Hiryu, qui demande que son aide soit payée par le sang de ses ennemis.



Bienvenue dans l’ère médiévale Japonaise alternative, une ère totalement corrompue par des forces démoniaques libérées de leur prison ancestrale. “Kabuto” raconte l’affrontement entre le démon et la descendance de sa Némésis. Si Doki est secondé par des princes démons, Kabuto s’associe à 4 dieux. Mais rapidement, notre héros s’aperçoit que pour vaincre les alliés du démons, il lui faut des armes à la hauteur du défi mais par conséquent des armes démoniaques : ce seront Hiryu, l’épée forgée par son propre père en Enfer et refroidie avec du sang, et deux armes forgées dans le royaume des démons, Daryuga l’épée capable de tout tranchée et Raijinpu le bâton provoquant des rafales vents.

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Voici donc un nouveau manga issu de l’imagination du créateur de “Cobra”. Entre fantastique, mythologie japonaise et chinoise, le tout sous fond d’univers médiéval, avec ninjas et autres samouraïs. Tous les ingrédients sont là pour nous offrir un cadre intéressant. Vous y ajoutez les dessins de Buchi Terasawa, reconnaissable au premier coup d’œil en particulier le graphisme de ses héroïnes, et vous avez en plus une excellente qualité picturale. Mais là où le bas blesse un peu, c’est le scénario. Tout va très vite, trop vite. Dès le début les deux adversaires s’affrontent pour démontrer, il est vrai, l’infériorité du héros. Un héros armée d’une épée digne de Stormbringer, la première autant assoiffée de sang que sa seconde l’est d’âmes.
Tous les styles et les mythes se rejoignent, ainsi que l’étalage de toutes les techniques de combats avec armes, du bâton au sabre. Mais avec une série en trois tomes, soyons réaliste, il y a peu de place au développement extrême des personnages ou contexte, et Terasawa choisit plutôt de nous décortiquer les combats, et d’utiliser ses talents de dessinateurs pour les scènes d’action.

Ainsi, “Kabuto” est un bon manga d’aventure qui se lit sans avoir à se prendre la tête avec des scénarii compliqués et se savoure comme une histoire simple mais efficace.


Kabuto, le Dieu Corbeau (T1)
- Auteur : Buichi Terasawa
- Traducteur : Pierre Giner
- Éditeur : Taifu comics
- Dépôt légal : 11 décembre 2008
- Format : 13x18 cm
- Pagination : 212 pages
- Prix public : 8,95 €
- Numéro ISBN : 2-3518-0243-4


© Edition Taifu comics- Tous droits réservés




Frédéric Leray
14 décembre 2008




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