Train Heartnet, surnommé Black Cat, est le « Chronos Number » numéro XIII. Comme tout Number, ce chiffre est tatoué sur son torse. Il est armé d’Hadès, un pistolet en orichalque, le matériau dont sont faites toutes les armes des Numbers. Lorsqu’on lui confie la mission de détruire une arme biologique, mise au point par un marchand d’armes sans scrupule, il ne se pose pas plus de question, même si cette arme est une adorable fillette saturée de nanotechnologie.
Sven Vollfied est un chasseur de primes pas très chanceux. Il possède pourtant un don appréciable, il peut voir grâce à son œil droit ce qu’il va se passer dans les 5 minutes. Mais après plusieurs fiascos et sans le sou, il cède à la proposition de Linslet Walker, une voleuse. Elle lui fait croire qu’il doit sauver sa jeune sœur, emprisonnée par un marchand d’armes…
La rencontre entre nos deux héros et Eve, la machine à tuer devenue très docile par l’intermédiaire de Sven, bouleverse Train qui ne sait plus que faire et épargne sa cible. Dans le plus extrême doute, il fait, par hasard, la connaissance de Saya, une chasseuse de primes, elle aussi, mais qui lui montre les bons cotés de la vie.
Dans l’ombre de Chronos, couve une révolte. Creed, un des assassins de l’organisation, décide de renverser le groupe en s’associant avec une force ésotérique, le Tao. Et comment mieux décapiter Chronos qu’en lui volant ses Numbers, en commençant par Train.
“Black Cat” est une série mélangeant beaucoup de styles. Elle commence comme une série d’espionnage à la “Gunslinger Girls” où des assassins œuvrent pour une organisation secrète, puis apparait un peu de fiction, avec les visions de Sven et les armes de nanotechnologie, pour enfin prendre un virage fantastique avec l’arrivée des forces du Tao. Ce mélange passe parfaitement, même s’il peut être surprenant au premier abord.
Série plutôt drôle, elle sait aussi devenir dramatique, comme durant le duel entre Saya et Creed. Les combats sont bien chorégraphiés, étant aussi assez courts pour ne pas lasser le spectateur.
Coté graphique, Yukiko Akiyama nous offre un travail soigné, très agréable à regarder. Même sans révolutionner le genre, ce jeune graphiste parvient à un très bon résultat, plus ardu qu’il n’y parait compte tenu de la densité du scénario.
“Black Cat” est donc une série sympathique, qui vous fait passer un très bon moment et donne envie de voir la suite, ce qui est un très bon point – j’arrête avec les « très » !
Black Cat, box 1
Production : Black Cat Production Committee TBS
Studio : Gonzo
Réalisateur : Shin Itagaki
Scénario : Shuuichi Kouyama, Yuichiro Takeda
Chara designer : Yukiko Akiyama
D’après l’oeuvre de : Kentaro Yabuki
Compositeur : Taku Iwasaki
Directeur artistique : Shigemi Ikeda
Coffret 2 DVD
Episodes 1 à 8
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 16/9
Audio : Stéréo 2.0
Langue : Japonais - Français
Sous-titres : Français
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Editeur : Kaze
Sortie : 20 août 2008
Prix public conseillé : 49, 95 €
© Kentaro Yabuki/SHUEISHA, BLACK CAT project - Kaze - Tous droits réservés
A voir : la preview de l’épisode 1 de Black Cat sur Kaze TV