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Change 123 (T1 à 7)
Iku Sakaguchi – Shiuru Iwasawa
Taifu

Motoko est une jeune fille très timide, et c’est peu dire. Elle tente d’éviter toute forme de violence car en cas de danger, trois autres personnalités peuvent à tout moment prendre possession de son corps : les Hifumi. Kosukegawa est amoureux de Motoko et, avec l’aide de Kannami, un ami d’enfance et véritable génie, il va tenter de « civiliser » ces trois guerrières afin de pouvoir vivre son amour avec la Motoko originale.

Baston et petites culottes sont au rendez-vous de ce manga. Mais laquelle des 4 allez–vous préférer ?



Hi… Fu… Mi !

Kosukegawa pensait être tombé amoureux d’une jolie, même plantureuse, et très timide jeune fille, Motoko Gettô. Mais lors d’une altercation avec un loubard, il découvre que Motoko souffre d’un trouble de la personnalité. En fait un triple ! Dans les situations extrêmes, la pauvre Motoko laisse la place à une de ses trois autres personnalités, chacune physiquement différente, ce qui permet à la jeune fille de garder son secret : Hibiki, le garçon manqué, experte en combat pieds - poings, Fujiko, la plus mature des trois et la plus posée, experte en combat avec armes blanches et armes à feu, et Mikiri, à la poitrine superdéveloppée et experte en prises de soumission... Soit en prenant chaque première syllabe, les Hifumi. Ces trois caractères reflètent en réalité l’éducation donnée à Motoko par ses trois « pères » : Takezo, maître en techniques de soumission et arts martiaux anciens, Jin Hayase, surnommé le dieu du sabre, expert en armes à feu et explosifs, et enfin un combattant martial de légende capable de vaincre un tigre à coups de poing.

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Avec l’aide de Kannami, un génie de la psychologie avec de très nombreuses relations et aussi ami d’enfance de Kosukegawa, ce dernier tente de soigner Motoko en lui apprenant à vivre avec ses trois autres personnalités plutôt que de les refouler. Il doit en même temps apprendre à ces trois guerrières à vivre en communauté.

La Saga Zéro (T1 à 4)

Kannami fait appel à l’un des pères de Motoko, Hayase, pour mieux la comprendre et la soigner. Mais l’option choisie par ce père est des plus radicale. Il cherche à faire ressortir l’ultime personnalité de sa fille. Pour cela, il engage des militaires, sous le commandement de Ralph, un américain. Leur mission est de vaincre les Hifumi, sans trop savoir quelles seront les conséquences : elles seront catastrophiques. Car la dernière personnalité de Motoko, Zéro, est une machine à tuer dépourvue du moindre sentiment. Il faudra l’intervention de Kosukegawa pour endormir – mais pour combien de temps- le danger que représente Zéro.

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Ginga Gadam, bienvenue dans la jungle...(T4 à 7)

La deuxième saga de “Change 123” commence plus légèrement avec l’apparition de Ginga, une petite sauvageonne, venue défier le plus grand guerrier de son village, parti pour le Japon. Bien sûr, ce Gadam sera une magnifique jeune femme, coqueluche de tous les garçons de l’école. Mais surtout, Gadam réussira la performance de battre Hibiki… Mais pas Fujiko ! Apparaît aussi dans l’école Tsukishima, une géante bodybuildée. De nombreux personnages secondaires prennent plus de poids comme Ozma Saito, le champion de judo du collège, qui considère une combattante mystère – Mikiri avec un masque – comme son maître.

Le 7ème tome commence une aventure se déroulant dans une ile, où s’est implanté un camp d’entrainement militaire américain. 4 militaires d’élite prennent la mauvaise décision de tabasser Ozma et Kosukegawa, en voyage scolaire sur l’ile. Bien mal leur prend car ils se mettent à dos les Hifumi, Gadam et Tsukishima. Mais surtout ils mettent en colère Kannami qui fournit toutes les informations nécessaires pour aller les chercher directement dans la base afin de les livrer à la police. Tout semblait se dérouler selon le bon timing, jusqu’à l’intervention de Kii…

Ah l’amour

Au-delà des combats des Hifumi, c’est une relation très compliquée qui commence pour Kosukegawa. Si Motoko n’ose pas se laisser aller à ses sentiments pour lui rapidement - il faut atteindre le tome 6 -, Hibiki se révèlera très vite attirée par le garçon, au point d’être jalouse des attentions de Gadam. Et la question se pose alors : si les Hifumi sont des personnalité fragmentées de Motoko, la jeune fille est depuis longtemps amoureuse du jeune homme. Mais si les personnalités sont indépendantes, l’attirance d’Hibiki ne pourrait-elle pas devenir un point faible aux soins de Motoko ? Fujiko agit plutôt comme une grande sœur et Mibiki comme une petite sœur. La vrai question est donc entièrement sur le chien fou d’Hibiki.

Kamen Reder


Kosukegawa a une vision de la justice personnalisée par le héros Kamen Reden, et chaque dilemme de notre héros est illustré par une citation de son personnage préféré. La série Kamen Rider est une véritable série live japonaise. Débutée en 1971, elle se déclinera en 20 séries – Kosuke a de la marge coté références. Ce sont des cyborgs, à la base au service d’organisations maléfiques qui finissent par se rebeller. Ils sont reconnaissables par un costume avec un masque représentant une sauterelle. Cette série n’a pas atteint l’hexagone mais est un grand succès chez nos amis nippons.

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Au final, Change 123 est une série au graphisme de grande qualité : combats, plastique des demoiselles, tout est réalisé avec un grand soin, donnant un manga extrêmement plaisant à lire. Le scénario est en plus assez original, et permet une assez grande durée dans le temps. Les nouveaux personnages du manga laissent encore beaucoup de questions sans réponse et annoncent encore pas mal de titres en vue. Ce qui ne peut que nous réjouir… En tout bien tout honneur enfin !


Change 123 (T1 à 7)
- Scénario : Iku Sakaguchi
- Dessin : Shiuru Iwasawa
- Traducteur :Yves Huchez
- Éditeur : Taifu comics
- Dépôt légal : mars 2007 à septembre 2008
- Format : 130x180 mm
- Prix public : 7,95 €


© Edition Taifu comics- Tous droits réservés




Frédéric Leray
22 octobre 2008




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Hibiki



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Fujiko



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Mikiri



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Motoko



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Gadam



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