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Course à la mort
Action anticipation américain de Paul W.S. Anderson (2008)
15 octobre 2008

***



Genre : téléréalité du futur
Durée : 1H45

Avec Jason Statham (Jensen Ames), Joan Allen (Hennessey), Ian McShane (Coach), Tyrese Gibson (Machine Gun Joe Mason), Natalie Martinez (Elizabeth Case), Max Ryan (Pachenko), Jason Clarke (Ulrich), Frederick Koehler (Lists), Jacob Vargas (Gunner), Justin Mader (Travis Colt), Robert LaSardo (Grimm), …

On sait depuis longtemps Paul WS Anderson vouloir devenir le Michael Bay de l’adaptation du jeu vidéo. Rien d’étonnant qu’il profite de ce « remake » de « La Course de la Mort de l’An 2000 » pour se faire son « Carmageddon » sur écran large. Car si sa version n’a en effet plus grand-chose à voir avec le film cul-culte de 1975, elle renvoie fortement à la violence et au graphisme du jeu de Sci Games.

Exit, donc, le ton satirique du film original, ainsi que ses stars s’affrontant dans des tenues improbables, aux commandes de véhicules tout aussi improbables, dans une course de fous du volant meurtrière où l’on marque des points en écrasant les passants (bonus pour les vieux et super bonus pour les gamins), l’explosion de la télé-réalité et de la web-tv permet aujourd’hui d’imaginer des scénarii tout autant improbables, mais nettement plus réalistes (enfin façon Michael B… Heu Paul WS Anderson) et spectaculaires. C’est ainsi que le réalisateur et son inséparable producteur, Jeremy Bolt, qui s’étaient déjà positionnés comme éventuels « remakers » à l’approche du nouveau millénaire, projettent 10 ans plus tard leur « Course à la Mort » quelques années dans le futur.

La télé-réalité est devenue le divertissement favori d’une population assoiffée de spectacles violents et de sports extrêmes.Cela n’a pas échappé à Hennessey, la directrice du pénitencier de Terminal Island, dont la « Death Race », en 6 ans d’existence, a détrôné le Superbowl au royaume de l’audimat. Il faut dire que sa compétition est impitoyable. Pendant 3 jours, des meurtriers de la pire espèce se livrent une lutte sans merci au volant de bolides customisés surpuissants et surarmés sur le circuit aménagé dans l’enceinte même de la prison. L’enjeu : gagner cinq courses d’affilée pour recouvrer la liberté. Ancien pilote de Nascar, Jensen Aimes vient d’être condamné à perpétuité pour le meurtre de sa femme. Transféré à Terminal Island, il est immédiatement convoqué par la directrice de l’établissement qui lui propose de prendre la place de Frankenstein.
Légende vivante de l’épreuve, ce criminel dont personne ne connaît le visage (il portait un masque pour cacher son ignoble faciès) à trouver la mort en remportant sa 4e victoire. Bien évidemment, Jensen accepte le marché. C’est une occasion inespérée (un peu trop peut-être) de mettre fin à son calvaire (Jensen est innocent du meurtre dont on l’accuse) et de serrer prochainement sa petite fille dans ses bras. Mais saura-t-il triompher de ses redoutables adversaires aux commandes avec sa monstrueuse Mustang blindée seulement armée de 2 mitraillettes et d’un lance-flammes au Napalm. Unique certitude, ça va défourailler sévère. Certains de ses concurrents sont équipés de lance-missiles et Hennessey a décidé de pimenter cette 6e édition avec un participant surprise.

Après s’être égaré dans le film de monstres décousu et sans intérêt avec son « Alien vs Predator », une autre adaptation de jeu vidéo qui ne rendait justice ni à l’une ni à l’autre des 2 créatures, Paul WS Anderson effectue un retour remarqué sur le devant de la scène. Si le thème du gladiateur du futur n’est pas nouveau et que son film ne possède ni la puissance fédératrice d’un « Rollerball » (je parle bien entendu du film de Norman Jewison et non de son remake raté de John McTiernan), ni l’énergie primale de « Mad Max 2 » (autre film dont il s’inspire), il enchaîne avec un certain brio les séquences de bravoure qu’il n’oublie pas de ponctuer d’un humour noir rouge sang salvateur.

Bref, du bon gros divertissement un peu bourrin comme on aime.

FICHER TECHNIQUE

Réalisation : Paul W.S. Anderson
Scénario : Paul W.S. Anderson d’après le scénario du film « Death Race 2000 » de Robert Thorn et Charles B.Griffith adapté de l’histoire de Ib Melchior

Producteurs : Paul W.S. Anderson, Jeremy Bolt, Roger Corman, Paula Wagner
Producteurs executifs : Dennis E. Jones, Ryan Kavanaugh

Musique originale : Paul Haslinger
Image : Scott Kevan
Montage : Niven Howie
Distribution des rôles : Scot Boland, Victoria Burrows, Robin D. Cook, Helene Rousse
Conception des décors : Paul D. Austerberry
Direction artistique : Nigel Churcher
Décorateur de plateau : Paul Hotte
Costumes : Gregory Mah

Production : Cruise/Wagner Productions, H2S2 Filmproduktionsgesellschaft, Impact Pictures
Distribution : Universal Pictures International France

Relation presse : Sylvie Forestier

INTERNET

Le site du distributeur : http://www.universalpictures-film.fr


Bruno Paul
16 octobre 2008



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