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L’Anglois moderne et la vieille Grenouille
Les Tueurs de Temps de Gilles d’Argyre
Délices et Daubes n° 121


Sur un coup de tête qui n’était peut-être même pas la mienne, je fais l’acquisition d’un gros bouquin d’un Anglais dont la cote grimpe. J’en lis difficilement plus d’une centaine de pages sur 565. Une première histoire pas terrible de couple mais très techno, déjà parue indépendamment, que le mec a rallongé de 400 pages. Vous y croyez à un truc pareil ? Ennuyeux à en mourir, des personnages inexistants et sans intérêt comme en enfer mais de la high-tech à haute dose comme au paradis. Bon d’accord, j’ai pas le droit de causer parce que je ne me suis pas tapé tout le truc. Alors je dis pas de quoi je cause pas.

Pour me changer la tète - qui avait pris un coup, rappelez-vous - je pioche dans mes FNA à fusée et couv Brantone et je sors le numéro 263, “Les Tueurs de Temps” , 1965, de Gilles d’Argyre-Gérard Klein, présentement pape de la SFF, et dont une longue et intéressante interview est parue sur la Yozone.

C’est pas le roman du siècle, ni même de l’année, mais ça se lit bien, contrairement à l’autre, là, dont je ne vous cause pas.

Le baroudeur capitaine Shangrin ramène, dans son Vasco de Gamma, quelques milliers de ses compatriotes de Magellan. Plouf, ils ont un accident. Le vaisseau et ses occupants sont envoyés à 230 millions d’années dans le passé.

Car nous ne sommes tous que des pions sur l’échiquier cosmique. Qui sont les joueurs, quels sont ceux qui nous manipulent ?
Shangrin se transforme en Conan pour plaire aux barbares, fait la guerre sans se préoccuper des dommages collatéraux, se prend pour Napoléon et finit par contrarier les plans des Grands Joueurs.
Il lui faudra choisir entre les siens, son ambition et ses engagements avec son partenaire aux échecs, le Runi.

Il y a des aventures sur la planète et dans le vaisseau, une amourette pour les cœurs tendres, et pas mal de répétitions. N’oubliez pas que le sort des planètes et des civilisations est celui des pièces d’un jeu, que l’on peut sacrifier ou sauver.

Et Shangrin finit par tricher, chose totalement impossible aux échecs.

Je n’ai pas bien vu l’image du père qui y serait selon l’auteur mais l’ouvrage a la grande qualité d’être de taille raisonnable, 191 pages.


Henri Bademoude
14 septembre 2008


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que j’avais du lire dans cet A&D de 1974.



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