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Black Mamba N°11
Polar - Science Fiction - Fantastique - Aventure
Revue-magazine, Littérature-BD-Ciné-Critiques, France, quadri, 68 pages, 4,50€

Le tout nouveau Black Mamba vient de paraître.
Format « Pulps » grande époque mais papier, compo et quadri de qualité, ce magazine est une vraie source d’informations et révélateurs de talents et d’idées.

À lire, vraiment.



Les vrais magazines consacrés aux genres qui nous passionnent sont rares en France. « SF Mag » pourraît être l’un d’entre eux et s’accroche avec courage à la branche grâce à la motivation d’une équipe soudée contre vents et marées, mais n’arrive pas à supprimer les défauts inhérents à sa conception, d’autres magazines naissent et meurent, proposant le meilleur... et parfois le moins bien.

Et au milieu de cet océan un peu vide, on trouve BLACK MAMBA, « La revue des Pulps littératures où l’écriture et la bande dessinée s’unissent pour servir les mêmes univers ».

Hommage aux Pulps US grande époque, son équipe n’a jamais souhaité s’enfermer dans des thématiques ou des approches de chapelles, rejoignant en cela l’esprit fondateur de Bruno Paul (par exemple) et l’approche que nous avons des choses sur une certaine Zone Yo (re exemple).

La dernière livraison apporte l’essentiel (nouvelles, articles thématiques, critiques, interviews) mais un supplément d’âme préside et s’impose à la lecture de l’ensemble.

Volonté d’aider de jeunes dessinateurs (j’aime beaucoup l’humour de « Runners » par Sean Wang) ou des écrivains avec l’excellente idée de mettre en avant Simon Sanahujas (auteur du dyptique consacré à « Suleyman » chez Rivière Blanche -de la bonne SF sous influence Moorcock-Howard), dossiers bien écrits et intéressants sur le monde des revues en paysages SF hexagonal (j’adore la sincérité enjouée des propos de Francis Valéry et Gilles Dumay) et mention spéciale au scénariste Mathieu Gabella qui dit ce qui doit être dit avec clarté (“Gabella sans aucune taxe”).
L’opus se clôt sur quelques pages de critiques consacrées aux Jeux, à la Littérature, à la BD et au Cinéma (bon, évidemment, on pourrait se fâcher ;-) sur « Diary of the Dead » que nous considérons par içi comme l’œuvre maîtresse de l’ami George et nous étions moins sévères avec le mythe « Indy » au titre des opinions divergentes).
Cerise sur le gâteau à dégotter par les vrais lecteurs, les superbes illustrations, sensibles et biens senties de la bonne nouvelle de Laurent Fetis (“Tao-Tie”) par le prometteur Alexis Saint Augustin.

Bref, ce Black Mamba N°11 est un très bon magazine que l’on souhaiterait franchement plus épais et pour qui les grandes maisons (ciné, éditoriales et BD) devraient se pencher, histoire de leur fournir quelques pubs rémunératrices supplémentaires.
Pas que l’on soit des fans de l’envahissement graphique commercial, mais le nerf de la guerre étant ce qu’il est, autant filer son fric et son aide à ceux qui le méritent et dont le talent devrait susciter un soutien intelligent...

Voilà, c’est dit, comme ça, en passant !

Incontestablement, une aventure où Laurent Girardon et son équipe (bravo à tous) donnent beaucoup et espèrent recevoir un peu de votre part.
Salut confraternel et entièrement mérité, donc.

Black Mamba
Magazine trimestriel : La revue des Pulps littératures où l’écriture et la bande dessinée s’unissent pour servir les mêmes univers
Numéro : 11
Annéé : 2008
Éditeur : Éditions Céléphaïs, 72, Chemin des Pêcheurs, 30 000 Nimes
Site Internet : Black Mamba
Pages : 68
Format :23,5 x 16,5 (couleur, quadri)
ISSN : 1778-7939
ISBN : 978-2-35477-009-9
Abonnement : 22€ (4 numéros, frais de port inclus)
Prix : 4,50€ (au numéro)

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Stéphane Pons
3 septembre 2008


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