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Dying God
Film d’horreur Franco-Argentin de Fabrice Lambot (2008)
1er Juillet 2008 - Direct to Video

**



Genre : Horreur (Monster Movie)
Durée : 1h 25

Interdit au moins de 16 ans

Avec James Horan (Sean Fallon), Lance Henriksen (Chance), Erin Brown (Mary), Agathe de la Boulaye (Angel), Nicolas Silbert (Kurupi), Enrique Liporace (Angelo), Victoria Maurette (Ingrid), Samuel Arena (Duncan), Hugo Halbrich (Bennell), Mariana Seligmann (Camila), etc.

Une série de meurtres tous plus horribles les uns que les autres troublent les nuits glauques du milieu interlope d’une cité d’Amérique du Sud (Buenos Aires).
Des prostitués sont retrouvées violées, sauvagement assassinées, l’utérus perforé, les entrailles à l’air sans que rien n’explique vraiment cet étrange épidémie de meurtres horribles.
Fallon (James Horan), inspecteur au passé sérieusement encombré et au présent de flic ripou qui assume ses défauts, est chargé de l’enquête. Il va décider de lancer un appel à l’aide auprès des souteneurs de la ville afin de traquer le tueur et s’appuyer sur Chance (Lance Henriksen), le caïd des caïds.
Mais alors qu’ils cherchaient un ou plusieurs serial killers, ils vont se trouver confronter à un monstre de légende venu du fond des âges : le « Kurupi ».

Petit budget (500 000 dollars), tournage à l’arrache (22 jours, pas le temps de plaisanter en route), localisation à Buenos Aires (budget toujours) et casting pas si réduit que ça (Lance Henriksen, James Horan, Enrique Liporace, Agathe de La Boulaye, Erin Brown, etc), tournage en HD, effets spéciaux à l’ancienne, le Monster Movie, genre dans lequel s’inscrit totalement ce « Dying God », nécessite deux ingrédients vitaux à son accomplissement : la passion et une histoire qui se tient.
Super !
Évidemment, il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre non exempts de défauts, mais ce n’était pas le but du jeu. Malgré la somme des contraintes qu’il véhicule derrière lui, ce film ne manque pourtant ni de passion, ni d’une histoire.
Comme quoi, avec de l’envie, de la volonté, des copains et quelques liens tissés au fil du temps, on peut se lancer dans l’aventure et réaliser ce que le système Français (CNC, aides and so on) ou Hollywoodien (gros budget et/ou omniprésence des producteurs) ne permet plus. Faire son film, adapter son truc, se confronter avec un imaginaire choisi de A à Z et pousser son bouchon jusqu’au terme de l’aventure que l’on a mise sur les rails.

Fabrice Lambot a bien pris soin de laisser au temps du temps et à ses scénaristes (argentins puis français) de lui pondre un sujet fantastique crédible. S’appuyant sur une ancienne légende Amazonienne, il inscrit ici son film dans un contexte moderne et contemporain (la ville, ses bas-fonds, son milieu, etc). Et si le réalisateur avoue par ailleurs une passion véritable pour le Giallo avec plusieurs scènes qui y font référence, c’est étrangement du côté des Monster Movies de la période Universal que l’on pense. Passé le côté franchement horrible, à la limite du gore (et donc volontairement ridicule) de quelques scènes, la narration logique et la réalisation finalement sans fioritures, nous semble plus tenir d’un certain classicisme que d’une volonté d’outrance.
On sent incontestablement qu’en bons fanatiques du genre et de l’objet à connotation, Fabrice Lambot, tout comme son producteur Jean-Pierre Putters ont par tous les moyens tentés de créer des personnages « vrais ».
On trouvera donc tout un petit paquet de scènes à l’ancienne (avec un livreur de pizzas, un fourgueur de flingues, etc) sans liens directs avec le scénario, mais rendant l’objet cinématographique plus pensé qu’on ne pourrait le croire.
En cela, l’apport de Lance Henriksen est certainement majeur, ceux d’Agathe de la Boulaye et de James Horan très sympa, mais c’est aussi de tous les seconds rôles dont on devrait parler et tout particulièrement d’un ou deux rôles féminins extras (surtout Erin Brown bien connue par les amateurs du genre et qui démontre qu’elle est aussi au-delà de sa plastique, une excellente actrice, si, si !).

Film de genre, Monster Movie pas totalement loufoque, « Dying God » est avant tout et surtout une belle aventure qu’un site comme la Yozone ne pouvait que saluer et encourager avec grand plaisir.

DYING GOD : DIX DVD À GAGNER SUR LA YOZONE !
(dont deux dédicacés par le réalisateur et le producteur)

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Dying God
Réalisation : Fabrice Lambot
Scénario : Nicanor Loreti, German Val, Jean Depelley & Fabrice Lambot
Sur une idée originale de : Fabrice Lambot & Uriel Barros

Producteur : Jean-Pierre Putters
Producteur exécutif : Uriel Barros

Photographie : José maria « Pigu » Gomez
Décors : Alicia Vasquez
Musique : Ludovic Loez, Fabrice Loez (Spherical Unit Provided)
Costumes : Victoria Markert, Romina Ferreyra
Maquillages & coiffures : Maria José Masssigogge
Son (mixage) : Pablo Gamberg
Effets visuels : Gustavo Saliola, Mariano Tosini
Lumières : XP Cine, Roberto Soto
Son : Martin Grisgnaschi, Lucas Page, Guillermo Picco, Ana Mourina

Production : Metaluna Productions (France), Buenos Aires Rojo Shocking (Argentine)
Édition DVD : Neo Publishing (France)
Distribution DVD : Zylo (France)
Presse : Miamcom, Blanche Aurore Duault (Paris, France)

Prix DVD : 14,99€

SITE INTERNET

http://www.dyinggod-movie.com (site officiel)

Critique DVD et infos complémentaires sur l’édition Neo Publishing.


Stéphane Pons
4 juillet 2008



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