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Astérix aux Jeux Olympiques
Film Français de Thomas Langman et Frédéric Forestier (2007)
30 janvier 2008


Genre : Aventure-Comédie (inspirée par l’univers de la BD)
Durée : 1h53

Avec Clovis Cornillac (Astérix), Gérard Depardieu (Obélix), Alain Delon (Jules César), Benoît Poelvoorde (Brutus), Stéphane Rousseau (Alafolix), Vanessa Hessler (Princesse Irina), Jérôme Le Banner (Cornedurus), José Garcia (Couverdepus), Franck Dubosc (Assurancetourix), Jean-Pierre Cassel (Panoramix) et Zinedine Zidane, Michael Schumacher, Tony Parker, Jamel Debbouze, Sim, Adriana Karembeu, Jean Todt, Amélie Mauresmo, Elie Semoun, Luca Bizzarri, Paolo Kessisoglu, Francis Lalanne, Jean-Pierre Castaldi, Pierre Tchernia, etc.

Où l’on suppose que René Goscinny doit se retourner dans sa tombe à la simple vision de cet immense daube qu’est ce troisième opus de la franchise « Astérix », très vaguement inspiré par le brillant album “Astérix aux Jeux Olympiques” (T.12).

Plus gros budget du cinéma Français de tous les temps, promo coup de poing autorisée aux seuls « journalistes » des chaînes coproductrices de l’objet ou aux invités des grandes marques sponsors (Orange and Cie) et triés sur le volet, blackout général sur le reste du film au prétexte que de méchants journalistes (les autres, la critique) allaient en dire obligatoirement du mal, le poisson sentait déjà mauvais avant même d’arriver sur les étals.
Bizarrement, la production et le service de presse de cet « Astérix » semblaient oublier sciemment que le précédent opus, plutôt réussi et en tout point respectable, avaient eu de très bons échos et que le très moyen premier volet réalisé par Claude Zidi n’avait pas été détruit par les médias...

Pour dresser un honnête bilan du désastre, la meilleure solution est sans doute de savoir ce que l’on pouvait attendre de cette adaptation. Pas grand chose d’extraordinaire finalement. Rien de moins ou de plus que ce qu’avait fait Alain Chabat dans son « Astérix : Mission Cléopatre », dirions-nous. Une vision décalée du mythe, respectueuse d’une ambiance, une œuvre joyeuse et décomplexée.

Qu’avons-nous entre les mains à l’arrivée ? Antithèse absolue de ce qu’est la bande dessinée « Astérix » et une trahison globale de ce que représente ce personnage essentiel de la BD du XXème siècle. Film que l’on qualifiera presque de malsain dans l’étalage d’un mauvais goût constant, l’histoire alibi ne sert qu’un propos très vague, calculée pour tomber durant la période de promotions des « vrais » Jeux Olympiques -ou ce qu’il en reste vu que le monde entier commence à se rapprocher d’en avoir accordé l’organisation à la Chine Populaire (tu parles d’une révélation !).

Revenons à nos moutons néanmoins, les gags sont généralement hors de propos, la profondeur du casting inutile car ne s’appuyant que sur un scénario anémique, les effets spéciaux n’ont aucune utilité et on accumule les erreurs et les plantages à la chaîne. Deux acteurs sauvent leur peau dans la débandade, Alain Delon et Clovis Cornillac qui ont eu l’intelligence professionnelle de surjouer au énième degré leurs rôles respectifs afin de mettre un peu de style à leur présence au brouet. Ne parlons même pas des absurdités transformant un comique venu d’ailleurs vaguement à la mode (et avec l’accent Québécois -hilarant au second degré) dans la peau d’un Gaulois bien de chez nous !

On ne peut même pas conseilleur cette chose aux enfants, tant chaque semaine fournit au moins à ce jeune public ,deux à quatre films ou documentaires bien plus intéressants.

Une grosse bouse qui sent mauvais, résultat de la mauvaise digestion d’OGM avariés et destinée à empoisonner durablement l’esprit de ceux qui s’y risqueront. La vision de cet « Astérix aux Jeux Olympiques » provoque de graves séquelle dont les spectateurs malchanceux se remettront difficilement.

À ignorer.
Achetez la BD, c’est moins onéreux que la place de ciné et d’une maestria (et d’un talent pur) stratosphérique.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Astérix aux Jeux Olympiques
Réalisation : Thomas Langmann & Frédéric Forestier
Scénario : Olivier Dazat, Thomas Langmann, Alexandre Charlot, Franck Magnier
D’après l’œuvre de : Albert Uderzo et René Goscinny

Producteurs : Thomas Langmann
Producteur exécutif : Jean-Louis Monthieux

Photographie : Thierry Arbogast
Décors : Aline Bonetto
Costumes : Madeline Fontaine
Premier assistant réalisateur : Christophe Vassort
Scripte : Anne Wermelinger
Cascadeurs : Patrick Cauderlier
Effets visuels : Les Versaillais
Directeur de production : Jean-Marc Deschamps

Production : La Petite Reine, Pathé Renn Productions, TF1 Films Production, Canal +, Les Editions Albert René (France), Constantin (Allemagne), TriPictures (Espagne)
Distribution : Pathé Distribution (France)
Exportation & Distribution internationale : Pathé Distribution
Presse : Christopher Robba, Dominique Segall (Moteur !)

SITE INTERNET

http://www.asterixauxjeuxolympiques.com (en Français)


Stéphane Pons
30 janvier 2008



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Astérix et Obélix émergent d’un sous-bois dont ils n’auraient jamais du sortir pour cette aventure daubesque et malsaine...



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