« Noir, c’est noiiiiiir »
Emily a 13 ans. Outre ses 4 chats qui la suivent partout, vous pourrez la reconnaître à son style : robe noire, chaussettes noires (pas le groupe, hein ? ^^ ), frange épaisse, cascade de cheveux noirs et… des Mary Jane blanches aux pieds.
Voilà pour le portrait physique. En ce qui concerne le personnage, Emily s’ennuie. Beaucoup. Enormément. Alors, elle refait le monde, mais à sa manière. Elle créé des inventions toutes plus délirantes les unes que les autres (son appareil pour tuer le temps (au sens propre)), elle interview ceux qui lui ressemblent : Marylin Manson, Elvira et bien d’autres encore.
On peut apprendre à la dessiner, on peut aussi acheter de l’ennui ou des objets délirant (la sauce étrange, le chapeau ennuyeux), tout ceci présenté comme les petites annonces dans un journal quelconque…
Mais évitez de la côtoyer. A part ses chats, elle n’aime personne.
Phrase fétiche : « dégage ».
Voilà Emily.
« Il n’y a plus d’espoiiiir »
Emily, c’est un concept. Déjà, il faut que vous aimiez le noir et le rouge. Parce que ce sont les couleurs dominantes de cette BD. Ensuite, il faut apprécier une certaine culture dark et gothique. Il faut se laisser entraîner dans le monde étrange d’Emily The Strange, parce que c’est un voyage vraiment… ben oui, étrange, c’est pas mal en fait comme terme pour décrire cette fille ^^ .
Emily The Strange, c’est une marque. Surtout. Vêtements, papeterie, accessoires, bagagerie !
Maintenant, une BD. Et bientôt, un film. Demandez donc à la 20th Century Fox…
De quoi satisfaire ses fans, nombreux dans le monde entier.
Petite jeune fille déjà blasée par la vie et attirée par l’obscurité, c’est sous la forme d’une BD joliment travaillée par Soleil que nous nous immergeons dans ce monde si « strange » et drôle à la fois. Emily nous surprend, dans tous les sens du terme, sous la forme de petites histoires plus ou moins amusantes.
Il n’y a pas de scénario à proprement dit, puisque les aventures d’Emily ne sont que des historiettes qui se suivent mais ne se ressemblent pas (à part qu’elle s’ennuie).
Le dessin est très sympa mais il ne faut pas être sujet aux mots de tête, parfois, les délires d’Emily sont visuels ^^
Pour ma part, j’ai adoré lire les petites annonces pour les objets délirants, les magazines étranges, les interviews d’Emily (surtout celles d’Elvira et de Marylin Manson).
En bonus, des stickers à l’effigie de notre petite gothique à coller partout !
(Moi, je les ai collé sur ma DS, elle est noire, ça fait un joli custom^^)
Marina
- Emily
Elle a débarqué un peu par hasard, création d’une petite fille sur des autocollants, exemple anti culture cool, plutôt cool !, imaginé en 1992 par Rob Reger. Elle commence à vivre dans des boutiques de skateboards, puis sous forme de porte-clefs, badges, boucles d’oreilles et à apparaître dans des concerts... jusqu’à ce que des célébrités comme Björk, Courtney Love ou Britney Spears en fassent un fétiche.
C’est le début du succès pour la société Cosmic Debris qui la décline sous toute forme possible et en tirera de grands profits. Viennent alors des livres, puis des comics-books.
Emily the Strange est célèbre dans le monde entier et déboule en BD chez Soleil.
FL
Emily The Strange (Vol.1) Morte d’Ennui
Création : Rob Reger
Dessins : Buzz Parker
Scénario : Rob Reger, Jessica Cruner, Brian Brooks, Kitty Remington
Editeur : Soleil
Collection : Métamorphose
Dépôt légal : août 2007
ISBN : 978-2-84946-903-3
Format : 17 cm x 26 cm
Pagination : 156 pages couleurs
Prix public : 14.95 €
