C’est officiel depuis quelques semaines. EuropaCorp, la boite de production de Luc Besson, vient d’acquérir, auprès de Casterman, les droits d’adaptation d’« Adèle Blanc-sec » au cinéma.

Bien évidemment, à peine la nouvelle tombée, les commentaires empreints de mauvais esprits ont commencé à fleurir sur la toile. En zone YO, quitte une fois de plus à nous démarquer de nos confrères, nous ne versons pas dans l’anti-bessonnisme primaire. D’une part, car nous n’avons rien à reprocher au réalisateur de « Nikita », « Le 5ème élément » ou encore « Léon » et, d’autre part, car nous n’aimons pas cracher dans la soupe, fut-elle celle de quelqu’un dont la carrière est une évidente réussite.

Certes, nous ne sommes pas fans de toutes les productions EuropaCorp, à commencer par la série beaufisante des « Taxi », mais lorsqu’un film nous semble bon (« Haute Tension », « Si j’étais toi », « Ne le dis à personne », voire même « Arthur et les Minimoys »), nous n’hésitons pas à le signaler, et cela même si nous regrettons de ne pas avoir été invités aux toutes dernières productions de « genre » de la firme : « Hitman », « Frontière(s) ».

Ceci dit, reste maintenant à espérer que Luc Besson, producteur, se rappellera de ses débuts derrière la caméra aux commandes d’une petite perle comme « Le dernier combat » et qu’au-delà du copinage EuropaCorpien, il n’hésitera pas à confier la réalisation de cette adaptation au poulain de Tardi (créateur, scénariste, dessinateur de la bande dessinée), à savoir Réza Benhadj dont une interview vidéo fleuve, enregistrée à l’occasion de la projection hors compétition aux Utopiales (le Festival International de Science Fiction de la ville de Nantes) du premier volet de son « Serial » , une autre petite perle muette en noir et blanc du nom de « Tenebrae », doit être mis en ligne, incessamment sous peu, dans nos colonnes électroniques.

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