Genre : SF Carcérale
Durée : 1h32
Avec Christophe Lambert (John Brennick), Pam Grier (Susan Mendenhall), Patrick Malahide (Peter Teller), Liz May Brice (Elena Rivera), Willie Garson (Stanley Nussbaum), Anthony C. Hall (Marcus Jackson), Nick Brimble (Polk), Yuji Okumoto (Sato), David Roberson (Nestor), Beth Toussaint (Karen Brennick), Patrick Hastert (Andropov), John Flock (Bozinski), Carl Chase (Wells), Aidan Rea (Danny Brennick), Barbara Sarafian (Hart)
Initialement prévu pour le marché de la vidéo, ce deuxième « FORTRESS », surfant sur la vague fantastico-SF de l’été, débarque dans les salles de cinéma françaises.
Faisant suite (comme son titre pouvait le laisser entendre) au film de Stuart Gordon, on retrouve John Brennick, campé de nouveau par Christophe Lambert, et sa petite famille, sa femme Karen et son fils Danny, dans le refuge forestier où ils ont finalement élu domicile. Mais, si les années ont passées, la motivation du consortium MEN-TEL, pour retrouver l’homme qui s’est permis de vaincre le fleuron de sa technologie carcérale, est restée intacte.
Les hommes de la firme, profitant d’une visite d’anciens amis dans la cachette de John, retrouvent les traces de la famille Brennick et déboulent sans crier gare.
Protégeant la fuite de sa femme et de son fils, John se sacrifie. Capturé, il est immédiatement transféré vers le nouveaux joyau pénitentiaire de MEN-TEL, une prison située, cette fois-ci, dans l’espace.
Si le titre de la série prenait indéniablement corps avec le gigantisme des décors de la cité carcérale souterraine, impressionnante et implacable, le concept visuel de la forteresse est loin de rivaliser dans cette version spatiale - bon, c’est vrai on est dans une station orbitale, située à des milliers de kilomètres de la Terre, et au-delà des murs se dresse l’obstacle du vide de l’espace ! oui, mais bon.
On retrouve, bien entendu, les ingrédients du premier volet, comme les implants dont sont munis les prisonniers, ZED le cerveau électronique, yeux et oreilles de la station-prison et un directeur pénitentiaire ayant décidé de briser la volonté des fortes têtes.
Christophe Lambert subit, évidement, quelques châtiments spatiaux du meilleur goût et, ira même jusqu’à bénéficier d’une sortie inopinée, d’une bonne minute dans l’espace, le tout sans scaphandre bien sûr - il est quand même fortiche ce Lambert !
A l’image de la pauvreté des décors, de la platitude du scénario et de sa réalisation - Geoff Murphy use et abuse d’un plan aussi fixe que répétitif, dans le cadre exigu de la geôle de Brennick et de ces compagnons d’infortune orbitale, pour faire avancer l’intrigue -, les acteurs font preuve d’un professionnalisme exempt de tout enthousiasme, Pam Grier en tête.
C’est à de demander, exception faite de Gé ... heu, Christophe Lambert devenu un habitué de ce genre de méfaits cinématographiques, ce que tout ce petit monde allait faire dans cette forteresse.
Bon, vous l’aurez compris tout cela est assez lamentable et ne mérite pas vraiment, à part peut-être, pour les inconditionnels de l’interprète de « Highlander », l’onéreux montant d’une place de ciné.
pour Imagivore : Les Imaginautes_(Critique parue dans ASFC 2000)
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Fortress 2, Escape from Skycell
Réalisation : Geoff Murphy
Scénario de John Flock et Peter Doyle II
d’après une histoire de Steven Feinberg et Troy Neighbors
Producteur : John Flock
Producteur exécutif : Eomain Schroeder
Musique : Christopher Franke
Photographie : Hiro Narita
Costumes : Cynthia Dumont
Maquillages : David Meyers III
Son : Edgar Rothermich
Effets spéciaux : Kent Estep
Production : The Carousel Picture Company
Distribution : Columbia Tristar
