Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Vengeance dans la Peau (La)
Film américain de Paul Greengrass (2007)
12 septembre 2007


Genre : Thriller, film d’action
Durée : 1h56

Avec Matt Damon (Jason Bourne), Julia Stiles (Nicky), David Strathairn (Noah Vosen), Joan Allen (Pamela Landy), Edgar Ramirez (Paz), Daniel Brühl (Martin Kreutz), Scott Adkins (Agent Kiley), Chris Cooper (Alexander Conklin), Joey Ansah (Desh), Scott Glenn (Ezra Kramer), Paddy Considine (Simon Ross), Albert Finney (Dr. Albert Hirsch), etc.

Troisième et dernier volet de la saga Bourne, « La Vengeance dans la Peau » met un point final à la quête identitaire du personnage incarné par Matt Damon.

Adapté de la trilogie romanesque de Robert Ludlum, « La Mémoire dans la Peau » racontait l’histoire d’un homme, amnésique, poursuivi par la CIA et par des tueurs.
Dans sa fuite, il rencontrait une jeune femme, Marie et se découvrait de réels talents d’espion et d’homme de combat.
Dans « La Mort dans la Peau », Jason Bourne et Marie coulent des jours heureux. Bourne recouvre peu à peu la mémoire. Mais ils sont retrouvés et Marie est tuée. Bourne traque alors les commanditaires de ce meurtre insupportable à ses yeux tout en essayant d’en savoir plus sur qui il est. Pour parvenir à ses fins, il entre en contact avec Pamela Landy, de la CIA.
« La Vengeance dans la Peau » n’est pas une suite au sens strict du terme. Bien sûr, le spectateur et Bourne lui-même en découvrent plus sur le protagoniste mais ce troisième volet se situe pour la majeure partie entre 2 scènes du second opus avant de suivre un cours chronologique plus classique. Donc, une majeure partie de la narration de ce troisième volet est un flash back contenu dans le second volet. Il est donc primordial d’avoir vu ou revu « La Mort dans la Peau » car les deux films sont liés l’un à l’autre du point de vue narratif.
Ce procédé ingénieux a pour effet sur le spectateur d’attirer son attention sur le déroulement de l’action et de l’impliquer en le renvoyant à des éléments déjà énoncés dans le second film.

Le protagoniste Jason Bourne est une véritable machine quand il entre en action, c’est à dire quand il traque ou quand il est traqué par ceux qui l’ont crééé. Car Bourne, avant d’être un tueur implacable, a été un homme. Les quelques vestiges de cette humanisation passée persistent dans sa quête identitaire mais s’effacent quand il combat.

Alliant une mise en scène orchestrée au millimètre, la froideur et la volonté de fer de Bourne avec un rythme soutenu du montage et une réalisation haletante, les scènes d’action sont d’une efficacité incroyable. Car les principales qualités de la saga sont bien contenues dans ces fameuses scènes de poursuite et de combats.
La trilogie a renouvelé les scènes du genre. Exit l’esthétisme parfait des James Bond dont il est le anti-héros, Bourne est la mauvaise facette du héros d’action, il ressemble plus à un Steve McQueen diabolique qu’à un héros auquel on pourrait s’identifier.
Mais la violence de Bourne ne nous empêche pas d’éprouver de la sympathie pour lui. On s’attache à ce personnage mystérieux, parfois dépourvu d’état d’âme qui sait se fondre avec une telle facilité dans son environnement qu’on lui envie cette capacité d’évoluer dans l’espace sans jamais céder à la panique de l’imprévu.

La réalisation de Paul Greengrass et le montage sont les deux armes efficaces pour faire entrer le spectateur dans l’action et pour le tenir en haleine.
La caméra à l’épaule, les travellings, les changements de focales (gros plan, plan large, etc.) donnent un rythme effréné et du mouvement. On est proche des protagonistes tout en sachant toujours avec précision où ils se situent dans l’espace.

« La Vengeance dans la Peau » développe tout ce qui touche à l’identité de Bourne : il traque ses anciens chefs, il rencontre des indics, il retrouve des personnes qu’il a connu dans le passé, etc. Le film explore aussi toutes les machinations liées au pouvoir au sein de la CIA, aux tromperies, aux abus.

Quasi-parenthèse narrative au sein du second volet mais histoire à part entière, ce troisième opus réunit toutes les qualités des premiers épisodes.
Un style nerveux et maîtrisé, un rythme qui ne faiblit pas, des cascades impressionnantes, le style Bourne fera date.
On retiendra aussi l’interprétation de Matt Damon. Il a créé le personnage certainement le plus froid et le moins loquace du cinéma, une machine à tuer qui lutte pour sa survie et qui cherche avant tout à redevenir un homme.

Et le mot qui définit le mieux le film est : EFFICACE ! On est subjugué par cette maîtrise technique des scènes de poursuite, qu’elles soient en voiture, à pied, sur les toits, à moto.
Les fans ne seront pas déçus, bien au contraire. Le dernier film sur Jason Bourne est LE film d’action de cette fin d’année !

  • Le film annonce

    FICHE TECHNIQUE

    Titre original : The Bourne Ultimatum

    Réalisation : Paul Greengrass
    Scénario : Tony Gilroy d’après le roman de Robert Ludlum
    Producteur : Patrick Crowley, Frank Marshall, Paul Sandberg
    Producteur exécutif : Donna Langley, Doug Liman, Henry Morrison

    Image : Oliver Wood
    Musique originale : John Powell
    Montage : Christopher Rouse
    Directeur artistique : Grant Armstrong, Robert Cowper, Peter James, Jason Knox-Johnston, Sebastian T. Krawinkel, David Swayze
    Décors : Jennifer H. Alex, Tina Jones, Eliza Solesbury
    Costumes : Shay Cunliffe
    Casting : Daniel Hubbard, John Hubbard, Avy Kaufman

    Production : Universal Pictures, The Kennedy/Marshall Company, Ludlum Entertainment
    Distribution : Paramount Pictures France, France

    Relation Presse : Sylvie Forestier pour l’Agence Lumière

    INTERNET

    Site officiel : http://www.lavengeancedanslapeau-le...


  • Céline Bouillaud
    8 septembre 2007



    JPEG - 18.9 ko



    JPEG - 8.9 ko



    JPEG - 11.3 ko



    JPEG - 10.1 ko



    JPEG - 10.5 ko



    JPEG - 8.3 ko



    JPEG - 12.2 ko



    JPEG - 19.4 ko



    JPEG - 15.4 ko



    JPEG - 9.1 ko



    Chargement...
    WebAnalytics