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Dreamcatcher
Film américain de Lawrence Kasdan (2003)
19 avril 2003


Genre : SF selon Stephen King
Durée : 2h16

Avec Morgan Freeman (Colonel Abraham Curtis), Thomas Jane (Dr. Henry Devlin), Jason Lee (Joe ’Beaver’ Clarendon), Damian Lewis (Professeur Gary ’Jonesy’ Jones), Timothy Olyphant (Pete Moore), Tom Sizemore (Capitaine Owen Underhill), Donnie Wahlberg (Douglas ’Duddits’ Cavell), Mike Holekamp (Henry Devlin jeune), Reece Thompson (Beaver jeune), Giacomo Baessato (Jonesy jeune), Joel Palmer (Pete jeune), Andrew Robb (Duddits jeune), Eric Keenleyside (Rick McCarthy), Rosemary Dunsmore (Roberta Cavell), Michael O’Neill (Lt. General Herman Matheson)

Quatre amis d’enfance, devenus adultes, passent leurs vacances à chasser dans le Maine. Un événement imprévisible modifie la donne et les pousse à faire face à leur destinée.


Dans leur jeunesse, Jonesy, H, Pete et Beaver ont sauvé un enfant de la barbarie en mettant leurs capacités en commun. L’enfant tourmenté s’appelle Duddits et il est « différent ». Pour tout dire, il va à l’école pour retardés. En échange de cet acte de bravoure, ils reçoivent de Duddits des super-pouvoirs. Ils peuvent, entre autres, rester connectés télépathiquement entre eux. Devenus adultes, ils se sont éparpillés et semblent plutôt perdus. Ils ne vivent (ou survivent) que pour aider l’autre à tenir. Face à l’horreur, ils réagiront chacun selon ses moyens, pour au final tenter de sauver le monde.

Le scénario est basé sur un roman de Stephen King. Si ses thèmes récurrents sont présents et bien reconnaissables, on en demandait pas tant. Un catalogue de toutes les angoisses de l’écrivain se déroule à l’écran. Le mélange est très peu homogène et tombe à plat dès la première demie-heure, malgré quelques bonnes idées. Du côté des acteurs, on remarque Thomas Jane, déjà vu ailleurs (« The sweetest thing), qui arrive à une prestation honorable. Dans le rôle principal, Damian Lewis (« Warriors, « Band of Brothers) n’a pas le talent attendu, mais se démène pour rendre crédible son rôle improbable (télépathe boiteux, survivant de deux morts cliniques, possédé par un alien de trois mètres qui l’oblige à prendre l’accent anglais (sic !) et qui le force à se réfugier dans un coin de son cerveau où le monstre ne peut accéder).

On notera la surprenante participation de Morgan Freeman, dans un rôle de militaire borné et despotique. Seul acteur à forte notoriété, il déçoit par son manque de discernement.

Quand au genre, Lawrence Kasdan (le scénariste et réalisateur) semble ne pas avoir su ou pu trancher. Ne privilégiant aucun style (gore, horreur, thriller, dramatique, road movie), on pense trop souvent à une parodie de série Z. Le rire des spectateurs aux moments dramatiques de l’histoire en sont une preuve.

Néanmoins, trois choses sont à retenir :
· Donnie Wahlberg est édifiant (ancien boy de NKOTB)
· Les aliens ont un accent anglais (re-sic !)
· La plus longue scène scato du cinéma dit classique.

Avril 2003

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Dreamcatcher

Réalisation : Lawrence Kasdan
Scénario : Lawrence Kasdan, William Goldmand’après le roman de Stephen King

Producteur(s) : Lawrence Kasdan, Charles Okun
Coproducteur(s) : Stephen P. Dunn, Casey Grant, Jon Hutman
Producteur(s) associé(s) : Elizabeth Dollarhide, Mark Kasdan
Producteur(s) exécutif(s) : Bruce Berman

Musique originale : James Newton Howard
Image : John Seale
Montage : Raúl Dávalos, Carol Littleton
Distribution des rôles : Ronna Kress
Création des décors : Jon Hutman
Direction artistique : Kendelle Elliott, Helen Jarvis
Décorateur de plateau : Amber E. MacLeod, Rose Marie McSherry
Création des costumes : Molly Maginnis
Maquillage : Bill Corso
Son : Yann Delpuech, Robert Grieve

Production : Castle Rock Entertainment, NPV Entertainment, SSDD Films Inc., Village Roadshow Productions
Distribution : Warner Bros.
Effets spéciaux : Industrial Light Magic (ILM), Steve Johnson’s Edge FX

INTERNET

http://www.dreamcatcher-lefilm.com


Valérie Revelut
19 avril 2003



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