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Captivity
Film Russo-américain de Roland Joffé (2007)
8 août 2007


Genre : Horreur (navet !)
Durée : 1h35

Avec Elisha Cuthbert (Jennifer Tree), Daniel Gillies (Gary), Pruitt Taylor Vince (Ben Dexter), etc.

Nouvelle Star des podiums et des magazines, Jennifer Tree déchaîne les passions... À tel point, qu’un soir, un inconnu glisse du GHB dans sa coup de champagne et qu’au petit matin elle se réveille dans une cellule personnalisée via une multitude d’objets dérobés dans son appartement.
Son calvaire ne fait que commencer. Après l’avoir forcée à regarder les enregistrements vidéos des séances de tortures infligées à ses précédentes victimes, son ravisseur joue avec elle en la soumettant chaque jour à des sévices de plus en plus tordus. C’est alors que la jeune femme désespérée découvre qu’elle n’est pas l’unique pensionnaire des lieux.
Un jeune homme, du nom de Gary, occupe la pièce qui jouxte la sienne. Ensemble, peut-être, parviendront-ils à trouver une issue à cette incarcération cauchemardesque.

Après la bonne surprise « Motel », sorti le premier août, nous nous étions mis sur le YO à espérer que le nouveau film de Roland Joffé (« La Déchirure », « Mission ») exploserait à son tour le cadre du “snuff-like horror movie” dont il s’inspire.
Il n’en est rien. « Captivity » est bel et bien le fils indigne de « Saw » et d’ « Hostel ». Un métrage sans ambition artistique ou thématique, dont l’intention se résume à engranger quelques brouzoufs en profitant de l’engouement du public pour ce genre.

À la décharge de Roland Joffé, il faut savoir qu’il n’a pas assuré la post-prodction de la version qui nous est présentée en salle. Le film, tourné en Russie, a été racheté par Courtney Solomon, réalisateur poussif (« Donjons et Dragons »), producteur de films hold-up (« Donjons et Dragons, la Puissance Suprême ») et désormais distributeur de navets, qui a totalement remanié le montage (la copie sortie en catimini en Russie ayant été jugée trop gentillette), ajouté de nouvelles scènes gore et changé la fin (rien que ça).

Mais cela n’explique pas tout et il faut reconnaître à la charge du réalisateur anglais une flagrante erreur de casting. Elisha Cuthbert, en top modèle que s’arrache tous les photographes de mode et du monde, ne tient pas le pavé plus de cinq minutes. Je sais bien que nombreux téléspectateurs ont été sensibles au charme de la fille de Jack Bauer (« 24 Heures Chrono ») sur le petit écran. Mais pour se la jouer Gisèle Bûndchen, il aurait fallu que l’actrice se débarrasse de son « baby fat » (gras de bébé), ou alors que Courtney Solomon paie un stage Photoshop intensif aux infographistes charger de retoucher la copie initiale de Roland Joffé.
Cela, bien entendu, ne serait que peu de chose s’il ne fallait compléter le tableau avec une histoire aux rebondissements cousus de fil blanc et un lot de scènes gore, déjà vues et revues, qui ne parvient jamais a déstabiliser le public.
Bref, tout cela n’est pas très bon, voire mauvais, et « Captivity » aurait décroché la Palme du nanar de l’été si la superstar actuel du genre, Nicolas « Ghost Rider/Next » Cage, ne débarquait à la mi-août avec « The Wicker Man ».

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Captivity

Réalisation : Roland Joffé
Scénario : Joseph Tura et Larry Cohen d’après une histoire de Larry Cohen

Producteurs : Mark Damon, Lonid Minkovski, Serge Konov, Gary Mehlman

Images : Daniel C. Pearl
Décors : Addis Gadzhiev
Costumes : Jennifer Marlin
Musique originale : Marco Beltrami
Montage : Richard Nord
Casting : Dianne Crittenden

Production : After Dark Films, Foresight Unlimited, Ramco
Distribution : TFM Distribution
Relation presse : Etienne Lerbret et AnaÏs Lelong.

INTERNET

Le site officiel : http://www.tfmdistribution.com/captivity


Bruno Paul
7 août 2007



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