Genre : Adaptation du jeu vidéo
Durée : 1h26
Avec Jaime Pressly (Tina Armstrong), Devon Aoki (Kasumi), Holly Valance (Christie Allen), Sarah Carter (Helena Douglas), Natassia Malthe (Ayane), Kane Kosugi (Ryu Hayabusa), Matthew Marsden (Max), Eric Roberts (Donovan), Steve Howey (Weatherby), Brian J. White (Zack), Kevin Nash (Bass Armstrong), Collin Chou (Hayate), ....
Invitées sur une petite île du Pacifique pour participer au tournoi annuel « Dead or Alive », quatre gladiatrices de choc à la plastique de rêve finissent par faire alliance pour déjouer les desseins machiavéliques de l’organisateur de l’événement...
Au rayon du faux nanar mais du vrai divertissement déjanté et résolument sexy, « Hope Not » (jeune DJ de la nouvelle scène parisienne qui m’accompagnait à cette projection) et moi-même ne saurions que vous conseiller l’adaptation cinématographique du jeu de baston éponyme de la société TECMO.
Réalisé par Cory « Le Transporteur » Yuen et produit par Paul W.S. Anderson, un spécialiste du genre à qui l’on doit « Mortal Kombat », la saga des « Resident Evil » ou encore celle des « Aliens VS Predators », « DOA : Dead or Alive », le film, reprend les principaux ingrédients du jeu - à savoir un tournoi de Free Fight mixte à 10 M$ où des guerrières, mieux gaulées les unes que les autres, rivalisent avec les meilleurs combattants mâles de la discipline - qu’il accommode façon BD filmée spectaculaire et jubilatoire au graphisme particulièrement léché.
Mises en bouche complètement décalées (l’introduction de la princesse Kasumi s’enfuyant de son palais impérial au moyen d’une aile volante ou encore celle de Christie, la voleuse de la bande, qui vaut à elle seule son pesant de Viagra), éliminations acrobatiques et/ou comiques des colosses balourds de la compétition, combats à mains nues et en tenues légères d’une sensualité exacerbante, tout y passe, même le match de volley en bikini sur la plage au milieu des palmiers.
Si « DOA : Dead or Alive » ne risque pas de vous provoquer une migraine ou une entorse du cerveau (ce n’est pas le muscle le plus sollicité durant l’heure 26 de projection, quoi que....), Corey Huey parvient à se jouer de l’accablante malédiction qui frappait jusqu’à présent les adaptations de « Beat’em up » pour livrer une version cinéma jouissive, pour ne pas dire bandante, qui devrait ravir Gamers et amateurs de belles filles qui en ont.
(Mention spéciale à SarahCarter et Holly Valance pour leurs incarnations généreuses des deux héroïnes du jeu vidéo).
NB : Bien évidemment, mais ça vous l’aurez compris, DOA n’est pas forcément le film idéal pour une soirée en amoureux tranquille si votre fiancée a déjà une petite tendance à regarder les « bombes » d’un sale œil.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : DOA : Dead or Alive
Réalisation : Corey Yuen
Scénario : J.F. Lawton, Adam Gross et Seth Gross daprès une histoire de J.F. Lawton
Producteurs : Mark A. Altman, Paul W.S. Anderson, Jeremy Bolt, Bernd Eichinger, Robert Kulzer
Producteurs associés : David Lai, Simon Emanuel
Coproducteurs : Mark Gottwald, Peggy Lee
Producteurs exécutifs : Steve Chasman, Andreas Grosch, Daniel S. Kletzky, Andreas Schmid
Musique originale : Junkie XL
Image : Chi Ying Chan, Kwok-Man Keung
Montage : Ka-Fai Cheung, Eddie Hamilton, Angie Lam
Distribution des rôles : Robyn Ray
Création des décors : James Choo, Sung Pong Choo
Direction artistique : Wong Ching Ching
Décorateur de plateau : Chung Kim Wai
Création des costumes : Frank Helmer
Maquillage : Margaret Stevenson
Cascades : Jian Yong Guo
Production : Constantin Film Produktion GmbH, VIP 4 Medienfonds, Impact Pictures, Mindfire Entertainment, Team Ninja, Tecmo Ltd.
Distribution : TFM Distribution
Relation presse : MIAM : Stéphane Robia
La bande annonce en VO
INTERNET
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