Bienvenue sur notre bonne vieille planète où la géopolitique a été fondamentalement modifiée suite à la chute d’un astéroïde.
Les tensions entre nations n’en ont pas été diminuées, bien au contraire. Et quand le problème semble grave, on fait appel aux meilleurs, qui sont souvent aussi les plus désespérés.
A l’instar de Chess, un mercenaire qui ne trouve sur Terre que peu de raisons de survivre et pourtant qui le fait mieux que beaucoup d’autres. Habitué aux missions périlleuses, il œuvre avec flegme.
Excepté lorsqu’il est catapulté dans une affaire piégée. Et Chess déteste devenir le pion de qui que ce soit...
Ce serait mentir que de dire que le dessin est le plus emballant dans cet album. Les personnages sont très carrés et les traits parfois approximatifs, ce qui donne dans certaines parties d’action un côté un peu statique. Et la couleur est très plaquée, manquant de vie.
On passe donc outre le graphisme et on se laisse aller dans cette histoire d’aventure-espionnage où les faux semblants se succèdent à la vitesse grand V, où les méchants ne sont pas forcément ceux que l’on croit ou plutôt que tout un chacun a un potentiel de bad guy, et enfin on se laisse prendre par cette amitié naissante entre un mercenaire qui joue les gros durs et ce gamin aux abois embarqués dans un imbroglio qui sera sans aucun doute incroyable.
Car, tenez-le vous pour dit, vous serez forcément accrochés par cette histoire.
Le rythme des séquences est suffisamment bien combiné pour vous prendre à la gorge en permanence. Et les secrets, sans être trop lourds, fournissent le manque et l’envie nécessaires pour aller plus loin.
Alors, rendez-vous avec Chess dans un tome 2 qui devrait décaper.
Tu n’es qu’un pion
Série : Chess (T1)
Scénario : Bruno & Sylvain Ricard
Dessin : Michaël Minerbe
Couleurs : Albertine Ralenti
Éditeur : Les Humanoïdes Associés
Dépôt Légal : 11 avril 2007
Format : 24 x 32 cm
Pagination : 48 pages couleurs
ISBN : 978-2-7316-1823-5
Prix public : 12,90 €
Illustrations : © Les Humanoïdes Associés, Bruno Ricard, Sylvain Ricard et Michaël Minerbe (2007).
