Mary Gentle est apparue dans l’édition française (sauf erreur de ma part !) avec le très bon Les Fils de la sorcière en Rivages Fantasy. Depuis, elle a composé une monumentale fresque récompensée par le British Science Fiction Award, Le Livre de Cendres. Les Prix sont ce qu’ils sont, mais très régulièrement, ils mettent en avant des ouvrages remarquables.

Gilles Dumay a choisi de vous livrer cette étonnante épopée (qui doit faire ressembler l’Europe médiévale en un vaste champ de bataille) dans la collection Lunes d’encre des éditions Denoël. Deux titres sur quatre sont actuellement disponibles : La guerrière oubliée et La Puissance de Carthage. Il a eu de plus le bon goût de les faire illustrer par Guillaume Sorel, ce qui leur donne un écrin de feu et de... Cendres du meilleur effet.
Voilà certainement un cycle à ne pas louper.

Je vous cite juste les quelques phrases de présentation du premier tome :

1476. Gênes est à feu et à sang. Les Carthaginois et leurs golems maléfiques ont envahi le sud de l’Europe afin de détruire l’empire de Frédéric de Habsbourg. Une nuit éternelle les accompagne. Rien ni personne ne semble en mesure de les arrêter. Pourtant, une femme de dix-neuf ans, capitaine d’une troupe de mercenaires, va se dresser sur la route de l’envahisseur. L’histoire a oublié cette guerrière au visage couturé et aux cheveux trop blonds. Elle s’appelait Cendres, et la légende dit qu’elle était plus farouche que le lion et guidée par la voix d’un saint...

(Denoël, coll. Lunes d’encre, 512 et 528 pages, 22 euros chaque)