Genre : Drame, aventure, Horreur
Durée : 2h16
Avec Aisling Franciosi (Clare), Michael Sheasby (Aidan), Damon Herriman ((Ruse),
Sam Claflin (Hawkins), Harry Greenwood (Jago), Baykali Ganambarr (Billy), ...
1825, dans l’Australie sous domination anglaise. Après avoir purgé sa peine, Clare, une jeune bagnarde irlandaise, va bientôt pouvoir vivre librement auprès de son mari et de son bébé. Mais son officier de tutelle n’en a pas fini avec elle. Violée et laissée pour morte, Clare assiste impuissante au massacre de sa famille par des soldats britanniques. A son réveil, au bord de la folie, elle se lance à leur poursuite à travers les terres vierges de Tasmanie avec pour guide un jeune aborigène. Dans cette région sauvage et isolée, où les lois des hommes ne s’appliquent plus, elle ne reculera devant rien pour se faire justice.
En dépit de son pitch, réduire « The Nightingale » à un banal Rape and Revenge serait passé totalement à côté de son sujet. Si effectivement un viol en réunion et le massacre de la petite famille de la femme violée sont le point de départ d’une traque vengeresse, l’auteure et réalisatrice australienne, loin du cinéma d’exploitation, livre un second long-métrage qui plonge le spectateur dans l’horreur méconnue de la colonisation de l’Australie, et plus spécifiquement de la Tasmanie.
Une île située à 199 km de la côte sud-est de l’Australie sur laquelle étaient envoyés des bagnards multirécidivistes, violeurs et assassins ainsi que des femmes condamnées pour des crimes mineurs (histoire de respecter l’équilibre entre les sexes). Une population de repris de justice encadrée par une armée britannique toute puissante disséminée dans une multitude de villes de garnison plus ou moins importantes.
Non pas filmé en cinémascope à la façon des grands westerns hollywoodiens qu’il évoque, mais dans le format académique 1,37:1 afin que ses personnages soient au cœur du paysage sans être noyés par la nature, le film de Jennifer Kent entraîne le spectateur dans les territoires situés entre ces villes de garnisons. Dans l’envers du décor de cette colonisation sauvage, véritable entreprise de destruction et d’extermination crue et brutale menée par des soldats britanniques sans foi ni loi à l’encontre du peuple aborigène, des femmes, de la terre et de l’humanité.
Vue dans le rôle de Lyanna Stark dans la série « Games of Thrones » ou dans celui de Katie Benedetto dans « The Fall », c’est l’actrice italo-irlandaise Aisling Franciosi qui se glisse avec beaucoup de conviction dans la peau de Clare. Dans celle du salopard de violeur arriviste on retrouve Sam Claflin, (« Peaky Blinders », « Hunger Games », « A la dérive ») quant à Billy, le guide et compagnon de route de Clare, il est incarné par Baykali Ganambarr, un danseur de la troupe aborigène Djuki Mala qui livre une toute première performance d’acteur tout simplement bluffante qui lui a valu le Marcello Mastroianni Award à la Mostra de Venise où le film a également remporté le Prix Spécial du Jury.
L’édition Vidéo
Bonus
L’histoire et les personnages (28 min.)
Dans les coulisses du tournage (18 min.)
Australie / 2018 / Couleur / Format 1.37 – 16/9 compatible 4/3 - Langues : Français – Anglais / sous-titres français
DVD : 2h11 – Son Dolby Digital 5.1
Blu-ray : 2h17 – 1920 x 1080p – Son DTS-HD
Prix de vente conseillés :
19,99€ (Blu-ray) - 16,99€ (DVD)
Edité par Condor Entertainement
Fiche Technique
Réalisation : Jennifer Kent
Scénario : Jennifer Kent
Producteur(s) : Kristina Ceyton, Steve Hutensky, Jennifer Kent, Bruna Papandrea
Producteur(s) associé(s) : Jim Everett
Producteur(s) exécutif(s) : Ben Browning, Jason Cloth, Alison Cohen, Aaron L. Gilbert, Brenda Gilbert, Andrew Pollack
Musique originale : Jed Kurzel
Directeur de la photographie : Radek Ladczuk
Montage : Simon Njoo
Casting : Nikki Barrett
Création des décors : Alex Holmes
Direction artistique : Sophie Nash
Décorateur de plateau : Christian Petersen
Costumes : Margot Wilson
Maquillage : Nikki Gooley
Son : Robert Mackenzie
— Effets spéciaux : Dan Oliver
Effets visuels : Srinivas Janapati, Bree Whitford
Cascades : Judd Wild
Production : Causeway Films, Made Up Stories
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La bande-annonce du film
© Condor Entertainment