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Rob Zombie : Rock, Horror and Pictures Show
Rock, Horror and Pictures Show
19 juillet 2006


Né au début de l’année 1965 à Haverhill dans l’état du Massachusetts, Robert Cummings se fait les dents avec les « Monsters Show » qui déferlent sur la petite lucarne. « The Munsters », « La famille Addams », le petit Robert nourri son imaginaire des « Creep Show » qui explosent dans les années 60 et 70. Sa passion pour le genre l’amène en 1985 à se faire engager comme assistant de production de « Pee Wee Playhouse » (un programme pour enfants qui poursuit les aventures de Pee Wee à la télévision). Il a tout juste 21 ans et profite de ses talents pluridisciplinaires pour vendre ses dessins à des magazines pour adultes et fonder « White Zombie », un groupe de rock mêlant techno, heavy metal, psyho-billy et l’imagerie des films d’horreur. « Gods on Voodoo Moon », leur premier disque, sort la même année et mêle les influences de Frankenstein, de Dracula, des films de morts-vivants et de monstres en tout genre. Insatiable, il accouche dans la foulée de deux mini-LP, « Pig Heaven » (1986) et « Psycho-head Blowout » (1987), et passe à la vitesse supérieure avec « Soul-Crusher », un second album avec lequel il impose sa marque de fabrique et son nom de scène : Rob Zombie.

ZOMBIE-A-GO-GO

En 1989, « Make them die Slowly » leur ouvre les portes d’une major et leur nouvel opus, « La Sexorcisto : Devil Music Vol 1 » (1992), celle de la reconnaissance.
Un tournant artistique et financier qui offre enfin à Rob Zombie des moyens à sa démesure. Les White Zombie se lancent dans des tournées Alice Cooperiennes démentielles orchestrées par Rob Zombie qui gère de A à Z l’image du groupe. Pochettes de disque, t-shirts, vidéo-clips, les White Zombie, c’est lui. D’ailleurs, 4 albums et 6 ans plus tard, le maître des Zombie crée un label à son image : Zombie-A-Go-Go.
Mais ni la production d’autres artistes nile démarrage d’une carrière solo (« Hellbilly Deluxe ») ne parviennent à assouvir les pulsions de ce stakhanoviste de l’horreur qui depuis toujours ne rêve que de cinéma. Déjà réalisateur de la séquence d’hallucination de « Beavis and Butt-Head do America » (1996) et crédité en tant que musicien aux génériques de nombreux films (« Judge Dredd », « Los Angeles 2013 », « La fiancée de Chucky », « Rollerball », etc...), il se lance, sans succès, dans l’écriture d’un scénario pour « The Crow 3 », dont il ne signera finalement qu’un titre sur la B.O.

UNIVERSAL ZOMBIE

A l’affût sur tous les fronts de l’horreur, Rob Zombie profite ensuite du revirement momentané d’Universal pour ses monstres. Le studio a le vent en poupe avec les retours de la « Mumy » et de « Van Helsing » dans les salles obscures et organise, deux années consécutives, de monstrueuses Horror Nights Party dans son parc à l’occasion d’Halloween. « The Thrilling, Chilling World of Rob Zombie », un labyrinthe hanté géant inspiré d’un des albums des White Zombie, fait sensation et Universal demande à la rock star de renouveler le concept l’année suivante. Mais le zombie blanc a toujours autant envie de faire du cinéma et présente « La maison des 1000 corps » à la fois comme une attraction et un film. En quelque sorte, l’Attraction ultime qui fera revivre aux visiteurs les sensations vécues par les spectateurs durant la projection de son futur film. Un projet assez culotté que les exécutifs du studio lui demandent de développer avant de donner leur accord. Qu’à cela ne tienne. Quelques jours plus tard Rob Zombie revient avec une ébauche de script d’une douzaine de pages et reçoit le feu vert pour « La maison des 1000 morts ».

LA PORTE DES LIONS

Comme dans le rêve le plus fou de Rob Zombie, son premier film est produit et distribué par Universal, son studio fétiche. Enfin, jusqu’à la projection privée du premier montage de « La maison des 1000 morts », où Stacey Snider, la grande prêtresse d’Universal, oppose son veto à la distribution en salle de ce long-métrage totalement amoral. Il est tout d’abord question que la Metro Goldwyn Mayer distribue la maison de Rob Zombie. Mais ce dernier ne peut se retenir de faire du mauvais esprit sur l’antenne de MTV : « Universal ne veut pas distribuer mon film car il ne contient aucune valeur morale. Comme c’est la MGM qui va s’en charger, j’imagine qu’ils n’ont eux aussi aucune morale ». A son tour, la métro retire ses billes et finalement, Lions Gate, alertée par la polémique, récupère le film qu’elle considère, à juste titre, comme un chef d’œuvre du genre. Le film faut d’ailleurs un carton à sa sortie en salle et le mariage de circonstances entre le Zombie et la Porte des Lions (producteur et distributeur de « The Devil’s Rejects ») se révèle, enfin jusqu’à présent, comme une union pour le meilleur et pour le pire.

LIENS YOZONE

  • La critique
  • Le film annonce

    Extraits du film

  • L’assaut du repère des Firefly
  • Une histoire de clown
  • La fuite des Firefly

    INTERNET

    Site officiel : http://www.thedevilsrejects-lefilm.com/


  • Bruno Paul
    28 juillet 2006



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