Une fan propulsée dans son manga préféré !

Comme dans le tome précédent, on retrouve les personnages du manga d’origine avec l’ajout de Kaori, fan de “City Hunter”. Elle a été propulsée dans la BD et dans le corps d’une adolescente après un accident de train. Ce volume poursuit le récit précédent autour d’un ange de la mort. Un jeune éphèbe blond, J.J., est arrivé à Tokyo. Par son physique, cet étranger séduit les assistantes de Ryô qui veulent toutes l’aider. Cependant, il vient de révéler qu’il est un tueur à gages dont le but est de prouver qu’il est le tueur le plus précis au monde.

Comme dans le manga d’origine de Tsukasa Hôjô, l’action démarre à fond avec une course poursuite entre Ryô et ce tueur blond alors que le City Hunter veut partir secourir Kaori et Umibozu (Mammouth dans la série télévisée). Bien entendu, Ryô arrivera à temps et le duel entre les deux tireurs d’élite fait penser à un western mais où l’observation est plus importante que l’adresse. J.J. est un tueur assoiffé de compétition mais surtout un jeune adulte traumatisé. Il se sent mort vivant depuis la disparition de sa petite sœur pendant une guerre. Pour lui rendre hommage et survivre, il décide de devenir imbattable. Par sa défaite, il retrouve le goût de vivre. Il se rachète en devenant barman dans le bar de la petit amie d’Umibozu et donc un nouveau personnage récurrent gravitant autour de Ryô. Dans la deuxième partie du livre, une nouvelle histoire débute autour de la sœur de Kaori, l’assistante de Ryô, dont elle ne connaît pas l’existence.
Sokura Nishiki intègre au milieu de ces péripétie un fil continu autour d’une drogue, l’angel dust. Ce produit est l’origine du conflit entre Ryô et Umibozu. Le cartel qui l’importe au Japon, l’Union, est dirigé par le père adoptif du City Hunter. J.J. en a pris pour faire disparaître sa tristesse et devenir plus performant. Le frère de Kaori est mort à cause d’elle.

Et elle s’appelle aussi... Kaori !

Un nouveau personnage est ajouté au duo central d’origine, Ryô et Kaori. Elle s’appelle également Kaori mais c’est une fan introvertie venue de la réalité et du futur. En tant que fan de toutes les histoires, elle pouvait prédire le déroulement des combats mais sa présence a modifié le manga. En effet, depuis l’affrontement entre J.J. et Ryô, Kaori réalise qu’elle ne sait plus ce qu’il va se passer. Elle découvre l’incertitude et surtout la peur d’être blessée par une balle perdue.
Les deux récits présents dans ce volume donnent lieu à des scènes d’anthologie (une course poursuite avec destruction de voiture et cascades improbables, un duel dans le port…). Les fans apprécieront ce dessin fidèle au style d’origine. De même, chaque élément du décor et des costumes semble directement sorti des années 80.
Ce cinquième volume est certes un livre de transition entre deux récits et peut difficilement se lire sans ce qui précède mais la jubilation du lecteur se prolonge en alternant action et humour dans cette reprise modernisée et respectueuse d’un grand classique.
À suivre avec une grande curiosité pour les fans de Tsukasa Hôjô dans les T6 (sept.2020) et T7 (fév. 2021) déjà parus chez Ki-oon.

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City Hunter Rebirth (T5)
 Série : City Hunter Rebirth
 Scénario : Sokura Nishiki
 Dessin : Sokura Nishiki
 Éditeur : Éditions Ki-oon
 Pagination : 162 pages en noir et blanc
 Format : 13 x 18 cm
 Dépôt légal : 5 mars 2020
 Numéro ISBN : 979-10-327-0587-2
 Prix public : 7,90 €

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À lires ur la Yozone :
 City Hunter Rebirth (T2, T3 et T4)

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Illustrations © Sokura Nishiki et Ki-Oon (2020)