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War Goddess II
Mike Wolfer et Andres Ponce
Graph Zeppelin

Pandora, la déesse de la guerre a perdu la bataille contre la Matière Noire mais elle n’a pas perdu la guerre. Bien décidée à anéantir cette force sombre, venue d’un univers parallèle, Pandora ; aidée de ses plus fidèles alliées, arrivera-t-elle à arrêter cette monstruosité qui n’a qu’un seul objectif : s’abreuver de la chair fraîche des Déesses de la guerre ? Harpies, Déesses, forces des ténèbres, créatures légendaires… s’affrontent dans un choc titanesque !



Quand on débarque dans la série au début de ce second tome, on ne sait pas trop par quel bout prendre ce résumé. Finalement, après quelques pages, juste le temps pour Pandora de mettre au pas Satheeno et quelques harpies belliqueuses, on assiste au retour de la Matière Noire dans l’arène. L’arène si vous ne l’avez pas compris, c’est la Terre.

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Heureusement, Pandora, qui apparemment veille aux grains depuis qu’elle a libéré la Matière Noire, est sur le coup et se lance, tout de go, dans une sorte de traque planétaire de toutes manifestations de cette étrange force sombre, métamorphe et tentaculaire, qui se nourrit d’énergie et donc des forces qui lui sont opposées.
Par les airs, en avion ou à dos de harpie guidée par le GPS d’un smartphone (le truc fun de ce comic, propulser les déesses antiques à l’ère de la téléphonie mobile) ou alors par les mers via un plus classique sous-marin. Chaque déplacement mène Pandora à une nouvelle épreuve, un nouveau combat, et affirme chaque fois un peu plus son statut de Déesse de la Guerre,

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Car ne nous leurrons pas, “War Goddess” est avant tout un récit d’action et de bastons quasi-non stop entre créatures (Gorgone, Harpies, Néréides, Amazone) principalement féminines (on a aussi droit à quelques zombies et un robot) et déesses antiques en tenues sexy.

Si Mike Wolfer, au scénario, s’ingénie à multiplier les références à la mythologie grecque et tente, entre deux combats homériques, d’insuffler un peu de psychologie à ses personnages, Andres Ponce, qui succède à Pow Rodrix au dessin, se distingue dans les scènes de combat, souvent sanguinaires avec démembrements à la clé, mais ne parvient jamais vraiment à injecter grâce et charme à ses héroïnes. Ce qui est un peu dommage, d’autant que la colorisation est vraiment réussie et l’édition, Graph Zeppelin, très soignée.

Une galerie d’images, beaucoup plus sensuelle, conclut l’ouvrage avec des couvertures signées Renato Camilo, Matt Martin, Jason Eden, Michael Dipascale et Pow Rodrix.


War Goddess II
- Scénario : Mike Wolfer
- Dessin : Andres Ponce
- Couverture  : Matt Martin
- Couleurs : Digikore Studios
- Lettrage  : Estelle Plessis
- Adaptation  : Thierry Plée
- Traduction : La Comtesse
- Éditeur : Graph Zeppelin
- Dépôt légal : 9 janvier 2019
- Format : ; 26,6 x 17,6 cm
- Pagination : 208 pages couleurs
- Numéro ISBN : 9791094169360
- Prix public : 18,00 €


Illustrations © Andres Ponce, Matt Martin et Graph Zeppelin (2019)



Bruno Paul
13 mai 2019




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