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Moi, Tonya
Film américain de Craig Gillespie (2017)
Le 21 février 2018

***



Genre  : Biographie
Durée : 2h01

Avec Margot Robbie (Tonya Harding), Mckenna Grace (Tonya Harding, jeune), Sebastian Stan (Jeff Gilooly), Allison Janney (LaVona Fay Golden), Julianne Nicholson (Diane Rawlinson), Caitlin Carver (Nancy Kerrigan), Bojana Novakovic (Dody Teachman), Paul Walter Hauser (Shawn Eckhardt)...

L’histoire :
En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d’avoir planifié et mis à exécution l’agression…

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Comme une confession, un témoignage, Moi, Tonya, livre un portrait des personnages qui ont conduit à ce fameux incident que le monde se souvient, celui du genou de Nancy.
Avant de le relater, décortiquons la vie et l’entourage de celle par qui le drame est arrivé : Tonya Harding. Le réalisateur a choisi une mise en scène qui place le spectateur comme acteur. Il est régulièrement pris à partie par les différents témoignages de Tonya. Elle sait, elle le dit, le monde l’a condamnée pour un petit incident, un petit coup alors que, elle, sa vie n’a été que brutalité et violence, mais ça tout le monde s’en moque.
Retour sur l’opposé d’un conte de fée, bienvenue dans la dichotomie de la société US. Tonya Harding souffre d’avoir une mère implacable, d’un père absent et d’être douée sur des patins à glace. Elle va s’insérer dans ce milieu glacé, qui ne supporte aucune différence. Un sport, où l’allure compte plus que la performance, va devoir composer tant bien que mal avec Tonya Harding. Elle se bat contre ce monde, son monde. Une lutte constante, qui arrivée à son paroxysme, va exploser. N’étant pas issue d’un milieu aisé, elle se fait son propre manteau de fourrures et coud elle-même ses propres costumes. Malgré sa volonté de s’intégrer, les juges ne sont jamais de son côté. Trop excentrique, trop rock, trop prolétaire pas assez classique, pas assez riche. Cette image de rebelle lui colle à la peau.

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Moi, Tonya est ahurissant. Comment une vie peut basculer à cause de cons, il n’y a pas d’autre mot. Tout se met en place pour que le drame arrive. Les soucis de Tonya, au-delà de sa mère qui est complétement dure et freak, sont son mari violent et le pote de celui-ci, le mythomane de service. Pour ne pas rendre le film trop glauque, l’humour -noir- a été inséré et heureusement ! On se prend alors à rire face à tant de bêtises et d’incompétences.

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A l’heure des Jeux Olympiques d’hiver, il est bon de se souvenir que la première patineuse à avoir placé en compétition un triple axel est Tonya Harding. Cette performance change sa vie. Un changement indiqué par la caméra, qui elle-même réalise un triple axel et permet à Tonya de s’émanciper. Les plans glissent, les images sont fluides. Une certaine légèreté de la caméra accompagne Tonya sur et hors de la patinoire.

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Cette dernière est interprétée par la talentueuse Margot Robbie. Elle est incroyable de justesse dans ce film. Accompagnée par un casting solide qui se rapproche au plus près de la réalité. Il est effrayant de voir à quel point Alisson Janney, qui joue sa mère LaVona est plus vraie que nature ainsi que Paul Walter Hauser qui interprète Shawn, le pote mythomane.
Moi, Tonya est une plongée dans les coulisses d’un sport et d’une société où le paraître est le seul juge.
A voir absolument !

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Craig Gillespie
Scénario : Steven Rogers
Direction artistique : Jade Healy
Décors  : Andi Crumbley
Costumes : Jennifer Johnson
Photographie : Nicolas Karakatsanis
Montage : Tatiana S. Riegel
Musique  : Peter Nashel
Production  : Tom Ackerley, Margot Robbie, Steven Rogers et Bryan Unkeless
Sociétés de production : LuckyChap Entertainment et Clubhouse Pictures

Attachée de presse : Delphine Olivier

LIEN YOZONE

- Bande-annonce


Images © Mars Films



Ingrid Etienne
20 février 2018



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